(Montréal) Les ventes résidentielles dans la région de Montréal ont bondi de 30 % en février par rapport au même mois un an plus tôt, mais le niveau d’activité des transactions est demeuré légèrement inférieur à la moyenne historique pour cette période de l’année, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

L’association indique que les ventes résidentielles dans la région métropolitaine de recensement de Montréal ont totalisé 3843 pour le mois, contre 2955 en février 2023.

Le mois dernier, le prix médian pour tous les types de propriétés a augmenté par rapport à la même période l’année précédente. Le prix médian d’une maison unifamiliale a affiché une hausse de 7 % pour atteindre 550 000 $, tandis que celui d’une copropriété et d’un plex a augmenté de 4 % pour s’établir à 395 000 $ et 739 500 $, respectivement.

Les inscriptions en vigueur en février ont bondi de 18 % par rapport à l’année précédente pour un total de 18 110, tandis que les nouvelles inscriptions ont augmenté de 32 % pour atteindre 6769.

Le directeur du service de l’analyse de marché de l’APCIQ, Charles Brant, affirme que la hausse des inscriptions actives sur le marché est « rapidement absorbée par la manifestation d’une demande latente toujours très importante », de nombreux acheteurs étant désireux de profiter des conditions de négociation qu’ils estiment favorables.

M. Brant parle d’un « début dynamique de l’année » sur le plan des transactions résidentielles, qu’il attribue à des facteurs tels que le flux migratoire soutenu depuis la fin de la pandémie et l’optimisme à l’approche des baisses de taux prévues par la Banque du Canada au cours de l’année.