Une partie du mégaprojet d’usine de cellules de batterie Northvolt, à propos des activités de recyclage, devra être évaluée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

L’entreprise suédoise a confirmé vendredi matin une information rapportée d’abord par Radio-Canada, selon laquelle le programme Revolt de la société ferait l’objet d’une évaluation environnementale.

Northvolt dit « accueillir favorablement cette décision ».

Avec son programme Revolt, l’usine de recyclage de batteries, l’entreprise souhaite se rapprocher de son objectif de fabriquer des batteries à 50 % recyclées en 2030.

Northvolt affirme par communiqué qu’elle a « démontré en Europe que ses projets sont capables de respecter les normes environnementales parmi les plus élevées au monde. »

Le lancement du mégaprojet d’usine au sud de Montréal a suscité des appels pour qu’il soit soumis à l’évaluation du BAPE. Une pétition a même été déposée à l’Assemblée nationale à ce sujet et a reçu quelques centaines de signatures.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Une partie du terrain de Northvolt est située à McMasterville

L’idée de ne soumettre qu’une partie du projet au BAPE a d’ailleurs déjà soulevé des critiques.

« Inacceptable ! », a tonné Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, sur le réseau X.

« Malgré qu’il en ait le pouvoir (Benoît Charette, le ministre de l’Environnement) et le gouvernement REFUSE (sic) de soumettre le PLUS important projet INDUSTRIEL de l’histoire du Québec à une évaluation environnementale publique complète. »