(New York) Best Buy dit adieu au visionnage de films avec des disques physiques.

Le détaillant d’électronique grand public prévoit d’éliminer progressivement ses ventes de DVD et de Blu-ray d’ici le début de 2024 – la vente des films physiques vendus en magasin et en ligne continuera pendant les vacances des Fêtes, a confirmé Best Buy à l’Associated Press vendredi. Les jeux vidéo ne seront pas impactés.

« Pour dire les choses clairement, la façon dont nous regardons les films et les émissions de télévision est très différente aujourd’hui de ce qu’elle était il y a quelques décennies, a déclaré la société dans une déclaration envoyée par courriel. Faire ce changement nous donne plus d’espace et d’opportunités pour apporter aux clients des technologies nouvelles et innovantes qu’ils pourront explorer, découvrir et apprécier. »

Il n’est pas clair pour l’instant si cette décision de Best Buy touchera ses magasins au Canada. L’entreprise n’a pas immédiatement répondu à une demande de précisions de La Presse Canadienne.

Best Buy n’est pas la seule entreprise à commencer à s’éloigner des supports physiques. Le mois dernier, le service DVD par courrier de Netflix a officiellement pris fin alors que les enveloppes rouges et blanches emblématiques de la société effectuaient leur dernier voyage.

Les spéculations sur le sort des films physiques de Best Buy ont commencé à circuler cette semaine après que plusieurs médias ont fait état des projets de l’entreprise.

Le blogue de divertissement The Digital Bits a été le premier à partager la nouvelle jeudi, citant des sources bien au fait du dossier. Et selon le magazine américain Variety, qui cite également des sources du secteur, Best Buy a pris la décision de mettre fin aux ventes de DVD il y a neuf mois.

Best Buy, basée au Minnesota, a réalisé des profits de 274 millions, soit 1,25 $ par action, au cours du deuxième trimestre 2023. Cela a dépassé les attentes de Wall Street, mais reste inférieur aux 306 millions que la société a engrangés au cours de la même période l’année dernière.

Les ventes du deuxième trimestre ont chuté de 7,2 % pour atteindre 9,58 milliards, légèrement mieux que les estimations des analystes. Les ventes comparables — ventes des magasins physiques ouverts depuis au moins un an et canaux numériques — ont chuté de 6,3 %, tirées vers le bas par la baisse des produits informatiques et électroménagers.

Alors que les ventes d’appareils électroménagers et électroniques ont diminué, la catégorie des divertissements a augmenté de 9,1 %.