Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’expression

Plusieurs avaient l’impression que la question de l’allaitement en milieu de travail était réglée depuis belle lurette. Notamment depuis que l’ancienne ministre fédérale Karina Gould, maintenant leader du gouvernement libéral à la Chambre des communes, avait allaité son fils sous l’œil des caméras pendant la période des questions en… 2018. La députée ontarienne est d’ailleurs en congé parental, car elle a donné naissance à une fille en janvier 2024. Selon le Mouvement allaitement du Québec (MAQ), la conciliation travail-allaitement n’est pas la même partout. Un gestionnaire d’un hôpital québécois refuse actuellement d’accommoder une employée qui veut allaiter son bébé, dénonce le MAQ. « Dans les Normes du travail du Québec, il n’y a aucune clause pour faciliter la conciliation allaitement-travail », rappelle le MAQ, qui souligne que l’allaitement est pourtant protégé par la Charte des droits et libertés de la personne.

Source : Mouvement allaitement du Québec

Le truc

Pour désamorcer un conflit, allez chercher un café

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Si vous êtes assis, immobile, lorsqu’un conflit se présente, des sentiments stressants peuvent s’accumuler. Levez-vous et allez chercher un café. Bouger activera le côté gauche de votre cerveau associé au raisonnement logique, ce qui vous aidera à traiter vos émotions.

Lorsque vous êtes au milieu d’un conflit, il est courant d’entrer en mode combat ou fuite, relate l’experte en conflits sur le lieu de travail Amy Gallo, dans une balado du Harvard Business Review. Mais des techniques simples permettent de renverser la situation. Tout d’abord, l’experte suggère d’éloigner cette émotion négative en la nommant. S’agit-il de frustration, de tristesse, de colère ou de déception ? Ce que vous faites avec votre corps est important, dit-elle. Si vous êtes assis, immobile, des sentiments stressants peuvent s’accumuler. Levez-vous et allez chercher un café. Bouger activera le côté gauche de votre cerveau associé au raisonnement logique, ce qui vous aidera à traiter vos émotions. « Vous pouvez dire : je suis désolé de vous interrompre. J’aimerais prendre une tasse de café avant de continuer. Puis-je vous apporter quelque chose pendant que je suis debout ? », propose-t-elle. Cette pause rapide pourra redémarrer la conversation d’une façon plus positive. La pause n’est pas une option ? Faites de petits gestes comme taper chaque doigt avec votre pouce ou planter fermement vos pieds sur le sol.

Écoutez la balado d’Amy Gallo (en anglais)

Source : Harvard Business Review

La tendance

« Quit-tok » et autres mots à la mode

La prochaine fois que vous allez licencier un employé, choisissez les bons mots au cas où cet employé aurait l’idée d’enregistrer l’évènement et de le publier sur les réseaux sociaux. « Quit-tok », quitter son job sur TikTok, a fait grand bruit ces derniers temps, relate le Forum économique mondial (FEM). Histoire de bien vous préparer aux questions des employés que vous allez licencier, voici celles qui reviennent souvent : pour quelles raisons suis-je mis à la porte ? Ai-je mal effectué mon travail ? Suis-je licencié parce que vous avez mal calculé et embauché trop de monde d’un coup ? Le FEM dresse la liste des 11 termes à la mode associés, notamment, au travail hybride. Outre la grande démission, la démission silencieuse et le grand regret, le FEM note ce nouveau poste créé spécialement pour les nouvelles réalités du monde du travail : le directeur à distance. Ce gestionnaire doit veiller au bon fonctionnement des employés qui œuvrent, comme le nom du poste l’indique, à distance.

Lisez le texte du FEM sur le sujet (en anglais)

Source : Forum économique mondial

Le chiffre

16 %

C’est la faible proportion de PME qui prévoient des embauches au cours des trois ou quatre prochains mois, alors que d’habitude, c’est le moment de l’année où elles lancent leur processus d’embauche pour la saison estivale. Quelque 11 % d’entre elles prévoient même de réduire leurs effectifs. Selon le dernier Baromètre des affaires de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), l’indice de confiance des PME sur 12 mois a baissé de 5,4 points pour s’établir à 47,5. Il s’agit de la deuxième baisse mensuelle consécutive. Les baisses les plus marquées de l’indice de confiance sont en Ontario (- 6,7 ; 49,2) et en Saskatchewan (- 7,0 ; 47,6). La confiance des PME est mesurée chaque mois par la FCEI, qui compte 97 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions. L’insuffisance de la demande est également à la hausse depuis le deuxième trimestre de 2023. Elle a atteint un sommet depuis la pandémie et touche la moitié des PME.

 Source : Fédération canadienne de l’entreprise indépendante  

L’étude

Vous sentez-vous moins productif ? Avez-vous des problèmes de sommeil ? Remettez-vous aux calendes grecques votre prochaine séance d’activité physique ? Vous êtes alors comme bon nombre de Canadiens, selon ce qu’indique le dernier rapport de Dialogue Technologies de la Santé, une plateforme virtuelle de soins de santé et de bien-être au Canada. Le Rapport sur le bien-être : une référence pour la santé de la population canadienne s’appuie sur le questionnaire de l’Indice de bien-être OMS-5 de l’Organisation mondiale de la santé. Le bien-être général des Canadiens est à un niveau inférieur à celui d’avant la pandémie, soit de 49,4, tandis que les jeunes milléniaux (20-29 ans) ont les résultats les plus bas par rapport aux autres groupes d’âge, soit de 46,9. Si les employeurs doivent réfléchir à la manière dont les avantages sociaux peuvent répondre plus efficacement et de façon continue aux besoins de santé des employés, ces derniers doivent de leur côté utiliser les ressources déjà offertes, mais que la moitié des Canadiens avouent ne jamais utiliser, selon Dialogue.

Source : Dialogue Technologies de la Santé