(Calgary) Des cadres et des dirigeants du secteur pétrolier et gazier canadien se rendent à Dubaï pour les prochaines négociations sur le climat dans le cadre de la COP28 des Nations unies.

Le consortium Alliance nouvelles voies, qui regroupe des entreprises du secteur des sables bitumineux, et l’Association canadienne des producteurs pétroliers font partie des groupes qui représenteront l’industrie des combustibles fossiles du pays au sommet sur le climat.

L’Alliance nouvelles voies affirme se rendre au sommet parce qu’elle reconnaît que les sables bitumineux sont un important émetteur de gaz à effet de serre (GES).

Le groupe dit vouloir dire au monde qu’il s’est engagé à faire partie de la solution. Il est impatient de parler de certains de ses plans de réduction des émissions, notamment d’une proposition visant à dépenser 16,5 milliards pour construire un réseau massif de captage et de stockage du carbone dans le nord de l’Alberta.

Janetta McKenzie, du groupe de réflexion sur les énergies propres Pembina Institute, estime que le secteur pétrolier et gazier reconnaît de plus en plus qu’il doit faire davantage pour lutter contre les émissions de GES s’il veut rester compétitif à l’avenir.

Mais elle ajoute que les observateurs de la COP28 doivent être attentifs à l’écoblanchiment, car de nombreuses entreprises pétrolières et gazières ont jusqu’à présent fait beaucoup de promesses sur le climat, mais n’ont pas encore investi les dizaines de milliards de dollars nécessaires pour concrétiser ces promesses.