(Montréal) La Ville de Rivière-Rouge a manifesté son désaccord quant à la fermeture en soirée des urgences de l’hôpital de la ville. Elle a fait savoir mercredi soir qu’elle se tournait vers la Cour supérieure du Québec dans le but d’empêcher la fermeture.

En raison du manque de personnel, le Centre intégré de services de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a récemment annoncé que les services de l’urgence de l’hôpital de Rivière-Rouge seront dorénavant offerts de 8 h à 20 h à compter du 1er février.

À une semaine de la mise en place de cette décision, la Ville de Rivière-Rouge, accompagnée d’autres parties, a indiqué dans un communiqué qu’elle s’adressait à la Cour supérieure du Québec pour empêcher cela.

Plus tôt ce mois-ci, de nombreux Riverougeois ont manifesté dans les rues contre la fermeture des urgences en soirée et la nuit, mais le CISSS semble garder le cap sur sa décision.

Bien que les résidants devront parcourir une soixantaine de kilomètres pour se rendre aux hôpitaux voisins, le ministre de la Santé, Christian Dubé ainsi que la députée de Labelle, Chantale Jeannotte, ont affirmé dans un communiqué transmis le 12 janvier que « tout est déployé afin de s’assurer que les patients et patientes reçoivent les soins et services dont ils ont besoin, en toute sécurité. »

Ils ont par ailleurs ajouté qu’« en aucun cas » une fermeture complète de l’urgence était envisagée.

Malgré les heures réduites aux urgences, un médecin demeurera présent la nuit afin de soigner les patients admis en journée qui ont besoin de soins durant la nuit, a soutenu le cabinet du ministère de la Santé. Ce médecin pourra stabiliser les personnes dans un état critique avant qu’elles soient transférées en ambulances vers les hôpitaux voisins.

Les services ambulanciers ont été bonifiés afin d’assurer un transfert rapide vers les hôpitaux de Mont-Laurier ou de Sainte-Agathe.