Derrière chaque nouvelle, il y a une histoire à raconter. Notre chroniqueuse aux affaires, Marie-Claude Lortie, nous confie les types de sujets qui l’animent et relate un récent reportage sur le terrain qui l’a particulièrement bouleversée.

Comment voyez-vous votre rôle en tant que chroniqueuse?

J’écris sur une foule de sujets différents parce que plusieurs choses m’intéressent. La politique, l’économique, j’adore l’agroalimentaire, le design, la mode, l’architecture, la diversité. Ce que j’adore, c’est de faire des liens entre tout cela et poser un regard différent.

Y a-t-il un reportage qui vous a rendue particulièrement fière dans la dernière année?

Durant la campagne présidentielle, je suis allée dans Central Valley où pousse une très grande partie des fruits et légumes consommés aux États-Unis, au Canada et même au Québec.

Je suis allée rencontrer les travailleurs qui passent leurs journées dans des champs, dans des conditions incroyablement difficiles. Quand j’ai vu cette réalité-là, j’ai été bouleversée parce que j’en avais tellement entendu parler.

C’est facile de l’oublier, et de se dire « ah, ça fait trop de questions à se poser chaque fois qu’on achète des fruits et légumes, peut-on juste manger? » Eh bien non! Il faut se poser plus de questions que cela parce que manger est un geste politique, un geste économique, un geste social et culturel.

Je trouve que c’est un sujet qui permet de rayonner à travers tellement de volets de la société que l’on peut s’y intéresser sans fin.