Derrière chaque nouvelle, il y a une histoire à raconter. Faites connaissance avec Ariane Lacoursière, notre reporter spécialisée en santé, qui lève le voile sur le choc pandémique, une période incomparable dans sa carrière de journaliste.

La pandémie a-t-elle changé votre façon de travailler?

La pandémie nous a amenés à travailler en équipe comme jamais. On était tous chacun chez nous, mais on se parlait tous les jours. Nous avons produit plusieurs reportages en équipe où nous étions nombreux à signer les articles. Ça a généré une force de frappe incroyable.

Y a-t-il un reportage qui vous a rendue particulièrement fière dans la dernière année?

Pendant la première vague, Montréal était vraiment plus touchée que le reste du Québec. On s’est demandé pourquoi. En équipe, nous avons interviewé des tonnes et des tonnes d’intervenants. Rapidement, en peu de temps, nous avons été capables de livrer un reportage et d’expliquer pourquoi Montréal était plus touchée.

Pour la deuxième vague, le gouvernement a changé la façon de gérer Montréal, particulièrement en ce qui concerne la santé publique. Il y a une table de concertation qui a été mise sur pied avec des décideurs pour que toutes les décisions se prennent plus rapidement et de façon concertée.

Le rôle premier d’un journaliste c’est d’informer. Pendant la pandémie on l’a bien vu. La population avait soif d’information de base comme le nombre de cas, les régions les plus touchées, les propriétés de ce virus-là.

Notre rôle est aussi de pousser les débats plus loin, d’amener les réflexions plus loin et justement de faire changer les choses qui ont besoin d’être changées.