(Québec) Le Parti québécois (PQ) est déjà prêt à en découdre avec la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Jean-Talon. Moins de 24 heures après l’annonce du départ de la députée caquiste Joëlle Boutin, la formation politique lance une offensive sur les réseaux sociaux pour « Battre la CAQ à Québec ».

« Une élection partielle aura lieu dans la circonscription de Jean-Talon, à Québec. C’est le temps de se mobiliser, c’est le temps de gagner », a écrit le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon sur Twitter et Facebook.

« Joëlle Boutin a annoncé sa démission seulement 9 mois après les dernières élections, une partielle sera donc déclenchée dans la circonscription de Jean-Talon », peut-on lire sur le compte Twitter du parti.

« Il est maintenant temps d’envoyer un message clair à la CAQ. On ne peut plus laisser François Legault nous faire mille promesses et ne pas les tenir, ou faire exactement son contraire le lendemain. Trop, c’est trop ! », ajoute-t-on.

On indique également des liens pour que les gens fassent des dons, prennent leur carte de membre ou deviennent bénévoles.

Le dernier sondage Léger suggère que le PQ est en avance dans les intentions de vote dans la région de Québec.

Selon l’agrégateur de sondages QC125, on peut s’attendre à une chaude lutte dans Jean-Talon.

La circonscription de Jean-Talon était un château fort libéral jusqu’à l’arrivée de Mme Boutin.

Mercredi, la députée Joëlle Boutin a annoncé qu’elle quittait la politique pour passer plus de temps avec sa famille et parce qu’elle a reçu une offre dans le secteur privé. Selon La Presse, elle s’en va travailler pour la firme de services-conseils Levio.

Le gouvernement a six mois pour déclencher une élection partielle après le départ d’un député. Le coût estimé d’une telle élection est de 585 000 $.

Le candidat solidaire Olivier Bolduc est arrivé en deuxième place lors de la dernière élection en 2022. Il est actuellement en réflexion pour se lancer de nouveau lors de la future partielle.