(Montréal) Plusieurs semaines après la rentrée scolaire, 934 postes sont toujours à pourvoir dans le réseau selon les plus récentes données publiées par le ministère de l’Éducation.

Parmi ces postes, 176 sont considérés à temps plein et 758 à temps partiel. Sur son site Web, le ministère décrit un poste à pourvoir « lorsqu’aucune personne n’y est affectée, et ce, indépendamment de son statut et de sa qualification ».

Il souligne qu’un poste à combler « n’implique pas systématiquement une interruption de service puisque la Loi sur l’instruction publique prévoit l’obligation d’assurer l’enseignement ».

Par exemple, le centre de services scolaire ou la commission scolaire pourrait faire appel à une personne qui effectue de la suppléance.

Rappelons qu’à quelques jours du début de la rentrée scolaire, le bilan était beaucoup plus lourd. Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, avait lancé un cri du cœur aux enseignants retraités et aux personnes qui pourraient être intéressées à tenter l’expérience de l’enseignement, alors qu’il devait pourvoir plus de 8500 postes d’enseignants.

Quelques jours plus tard, le 29 août, M. Drainville se réjouissait que le nombre de postes vacants était désormais 1829. Il a assuré que malgré la pénurie d’enseignants il y aurait au moins un adulte dans chaque classe.