Dans le cadre de leur traditionnelle revue de l’année, les artisans de la salle de rédaction de La Presse ont raconté mercredi soir des anecdotes et des histoires inédites sur les évènements marquants de l’année 2023.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

L’évènement s’est ouvert sur un panel au sujet du conflit entre Israël et le Hamas. La chroniqueuse Isabelle Hachey (à gauche) s’est rendue en Israël quelques jours après l’attaque du 7 octobre dernier. « Je suis allée dans un hôtel sur le bord de la mer [Morte], où il y avait tous les survivants du kibboutz de Be’eri. C’était très difficile parce que c’était des gens en état de choc, des gens qui avaient perdu des parents, des frères, des enfants », a-t-elle confié. La chroniqueuse Laura-Julie Perreault (à droite) a pour sa part témoigné de la difficulté à obtenir des informations fiables et des témoignages provenant de la bande de Gaza.

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Des relations de confiance aux demandes d’accès à l’information, nos correspondants parlementaires à Ottawa, Joël-Denis Bellavance (au centre) et Mylène Crête (à droite), ont révélé leurs meilleurs trucs pour obtenir des scoops. « Parfois, les hommes et les femmes en politique préfèrent commenter sur les médias sociaux. J’essaie de contourner ça en bâtissant des liens privilégiés, en allant prendre un café, en m’intéressant à eux », a confié M. Bellavance.

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Les journalistes Katia Gagnon (à droite) et Caroline Touzin (à gauche) et le chroniqueur Patrick Lagacé (au centre) ont ensuite abordé la délicatesse que nécessite la couverture d’histoires humaines. Mme Touzin est revenue sur l’histoire d’Aïcha, une jeune migrante qui s’est retrouvée sans domicile fixe au Québec à quelques semaines de son accouchement. La réaction des lecteurs l’a marquée, puisqu’à la suite de ce reportage, une famille montréalaise a offert un logement à la jeune femme. « Comme journaliste, c’est ce qui motive notre travail », a-t-elle déclaré.

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Le correspondant aux États-Unis Richard Hétu (à droite) et le chroniqueur Yves Boisvert (à gauche) ont parlé de la politique américaine, et plus particulièrement de l’ancien président Donald Trump, qui fait face à la justice. « Un verdict à son encontre dans un des procès pourrait avoir un impact important [sur la campagne électorale], mais c’est tellement divisé aux États-Unis que rien n’est impossible, même s’il est condamné », a déclaré M. Hétu.

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La journaliste Léa Carrier (à droite) et la chroniqueuse Marie-Eve Fournier (au centre) ont ensuite abordé leur désir de mettre en lumière différents enjeux de société. Mme Fournier s’est penchée sur les troubles du comportement et de l’apprentissage qui touchent de nombreux enfants, tandis que Mme Carrier a abordé la montée en popularité d’influenceurs masculinistes auprès des jeunes.

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Le journaliste Dominic Tardif (au centre) et la chroniqueuse Chantal Guy (à droite) ont abordé la mort du chanteur des Cowboys Fringants, Karl Tremblay, qui a secoué le Québec il y a deux semaines. En apprenant la nouvelle, Mme Guy était « dans le déni total », dit-elle. « La fois où ma fille m’a vu pleurer le plus à cause de la mort d’une personnalité publique, c’était Karl Tremblay », a renchéri M. Tardif.

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Quel défi la télévision québécoise devra-t-elle relever ? « La télévision conventionnelle doit rajeunir son auditoire », a répondu le journaliste Marc-André Lemieux (à droite). De son côté, le chroniqueur Hugo Dumas (à gauche) s’attend à un virage vers la télé numérique dans les prochaines années et à la disparition des chaînes spécialisées, telles que Canal Vie et Canal D. « On va les voir encore, mais ces contenus-là vont être rapatriés sur des plateformes », estime M. Dumas.

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Le caricaturiste Serge Chapleau a conclu la soirée avec ses meilleurs dessins de l’année, ponctués de quelques blagues. « Je suis ici ce soir ; par respect pour le public, je ne suis pas à Dubaï », a-t-il lancé, en faisant référence à l’aller-retour Québec-Dubaï de la présidente de la FTQ, Magali Picard.

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La soirée, animée par notre collaboratrice Rose-Aimée Automne T. Morin et notre chroniqueur Marc Cassivi, a été enregistrée devant public et diffusée en ligne. Cet évènement était offert en exclusivité aux donateurs de La Presse pour les remercier de leur appui. En fin de soirée, le duo d’animateurs a souligné l’importante contribution du journaliste spécialisé en cinéma Marc-André Lussier, qui s’est éteint en juin dernier, après avoir travaillé 45 ans à La Presse.