La ministre des Affaires municipales et députée de Chicoutimi, Andrée Laforest, s’est défendue vendredi de s’être ingérée dans l’affaire de réfection d’un centre sportif à Chicoutimi, tel que rapporté par Le Quotidien.

Au journal du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Mme Laforest a affirmé n’avoir jamais ordonné des plans d’architecture pour la réfection du Centre Georges-Vézina.

« Je n’ai pas non plus payé ou prévu de payer la facture de ces plans-là, a-t-elle dit. Deux élus de l’arrondissement de Chicoutimi étaient emballés par l’idée que je leur ai présentée et ce sont eux qui sont allés de l’avant avec la proposition. »

La Presse a rapporté vendredi matin que la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, vivait un « malaise » face à la façon de faire de la ministre dans ce dossier.

Lisez l’article « La mairesse exprime son “malaise” à la ministre »

Plans architecturaux

À la mi-juillet, Andrée Laforest a tenu des rencontres avec six élus de l’arrondissement de Chicoutimi pour leur faire part de sa vision pour mettre au goût du jour le vieil aréna inauguré en 1949. Des plans architecturaux d’une valeur de 20 000 $ ont depuis été réalisés. Ils ont été faits à la demande de la ministre, selon la Ville de Saguenay. Ce que Mme Laforest a nié dans les pages du Quotidien.

Dans la journée de vendredi, le député péquiste Pascal Bérubé a aussi affirmé qu’une enquête de la commissaire à l’éthique et à la déontologie devrait être lancée dans le dossier.

« J’ai énormément de respect pour Pascal, mais il ne s’agit pas d’ingérence ici, a rétorqué Mme Laforest au Quotidien. Je suis avant tout députée de Chicoutimi, alors, oui, je propose des idées pour les gens de ma circonscription. Par contre, ce n’est pas moi qui ai le dernier mot dans la sélection des projets. »