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Pas d’écran pendant les vacances : mission impossible ?

« Tu fais trop d’écran ! » As-tu déjà entendu cette phrase chez toi ? Les écrans occupent une très grande place dans la vie des enfants… et des parents ! Pourtant, on le sait : trop de temps d’écran n’est pas bon pour la santé. Alors, pourquoi est-ce si difficile de réduire le temps que l’on passe le nez collé sur son téléphone ? C’est ce qu’on va voir !

Réduire son temps d’écran n’est pas un caprice de parent. L’Agence de la santé publique du Canada recommande à tout le monde (les enfants et les adultes) de limiter le temps d’écran à trois heures par jour.

Pourquoi ? Parce que plus on passe de temps devant un écran, moins on en passe à bouger, socialiser, lire, dessiner, etc.

Trop de temps d’écran nuit aussi au sommeil et diminue notre capacité à rester concentré et attentif.

Mais des études récentes au Canada et en France ont montré qu’une partie importante de la population dépasse régulièrement la limite de trois heures d’écran par jour.

Pourquoi est-ce si difficile de se déconnecter ?

Le cellulaire est devenu un outil quasi essentiel dans la vie de tous les jours. On s’en sert pour bien d’autres choses que seulement téléphoner, par exemple pour payer des achats, enregistrer des billets de cinéma ou prendre des photos. C’est pourquoi des experts disent que « zéro temps d’écran », ce n’est pas réaliste.

Mais il y a d’autres raisons qui expliquent pourquoi on devient « captivé » par nos appareils. Beaucoup de sites et d’applications utilisent des outils technologiques conçus spécialement pour accrocher complètement notre attention. C’est fait exprès ! On est aspiré par ce qu’on regarde et on ne voit pas le temps passer. Notre cerveau en redemande.

Pourquoi les entreprises font-elles cela ? Parce qu’elles vendent de la publicité en ligne. Alors plus les gens passent du temps sur un site ou une application, plus c’est payant pour l’entreprise et les publicitaires.

(Psitt ! Ce n’est pas le cas sur le site des As ! Il n’y a aucune publicité !)

Comment s’en sortir ?

Tu l’as compris : le problème, ce n’est pas les écrans, mais le nombre d’heures que tu passes devant.

Et il est tout à fait possible de réduire son temps d’écran. Voici des trucs pour toi et toute ta famille !

1. Commence par vérifier le temps réel que tu passes devant un écran chaque jour pendant quelques jours. Certains appareils font le calcul pour toi.

2. Ensuite, pose-toi des questions sur le rôle que l’écran joue dans ta vie. Ça peut être une discussion à avoir avec ta famille.

· Es-tu capable d’identifier des moments où tu as VRAIMENT envie de passer du temps devant un écran ? Est-ce quand tu es stressé ? Fatigué ? Quand tu t’ennuies ?

· Quand tu viens de passer un long moment devant l’écran, comment te sens-tu ? Fatigué ? Triste ? Énergisé ?

3. Finalement, planifie des moments de déconnexion : c’est-à-dire sans écran. Cela peut aussi être un défi que tu lances à ta famille ! Personne n’utilise son appareil à table, dans la chambre, en voiture, etc.

Psitt ! Un petit truc qui peut t’aider : tu peux changer les réglages de ton téléphone pour que ton écran s’affiche en noir et blanc. C’est beaucoup moins attirant comme ça !

Et que vas-tu faire pendant ces pauses sans écran ? Tu pourrais lire, bricoler, jouer dehors, passer du temps avec tes amis. Et profiter de tes vacances… pour vrai !

Plus de 15 tonnes de nourriture sauvée au Grand Prix

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-François Archambault, fondateur de La Tablée des chefs

Jean-François Archambault a passé la fin de semaine dernière au Grand Prix du Canada (Formule 1), à Montréal. Pas nécessairement parce qu’il est amateur de course automobile, mais parce qu’il est allé récupérer les surplus de nourriture pour les redonner à des personnes dans le besoin. C’est la mission de son organisme, La Tablée des chefs : lutter contre le gaspillage alimentaire. Jean-François répond à nos questions.

Comment ça marche, La Tablée des chefs ?

Je vais l’expliquer à l’aide d’un exemple. Disons que ta famille reçoit des invités. Tes parents vont préparer pas mal de nourriture et à la fin, il en reste toujours. Une fois le repas fini, tes parents vont mettre la nourriture qui reste au frigo. Durant la semaine, maman et papa vont pouvoir cuisiner en réutilisant ces aliments. C’est un peu ce qu’on fait dans les hôtels ou dans les évènements. Nos cuisiniers prennent des contenants et récupèrent tous ces surplus de nourriture. Ensuite, La Tablée des chefs fait des liens avec les organismes qui nourrissent les gens dans le besoin. En tout, on récupère plus de 2 millions de repas dans plus de 200 cuisines chaque année.

Est-ce que ça se fait juste au Québec ?

On récupère aussi de la nourriture partout au Canada, après les matchs des Maple Leafs ou des Raptors à Toronto, par exemple. On est aussi présents en France.

Tout le monde sait ce que c’est, le gaspillage alimentaire, mais j’ai l’impression qu’on n’a pas idée de la quantité de nourriture qui est jetée. Par exemple, l’an dernier, pour la F1 à Montréal, vous aviez récupéré 50 318 portions. Ça représente plus de 15 tonnes de nourriture. C’est énorme !

Oui, 15 tonnes, c’est l’équivalent de 15 conteneurs de bateaux cargos pleins de nourriture.

Récupérer toute cette nourriture, c’est une bonne chose pour la lutte contre le gaspillage alimentaire, mais c’est également très bon pour l’environnement ! Économiser 15 tonnes de nourriture permet d’éviter autant de gaz à effet de serre que 8 voitures qui roulent pendant un an, et autant d’eau que 5 piscines olympiques, selon La Tablée des chefs. Plutôt impressionnant, non ?

Est-ce que tu penses que votre récolte sera semblable cette année ?

Les chiffres vont être légèrement supérieurs à l’année dernière parce qu’on a pu récupérer de la nourriture à plus d’endroits sur le site du Grand Prix.

Est-ce que toi, dans ton quotidien, il y a quelque chose que tu voudrais mettre en place pour l’environnement ?

J’aimerais m’attaquer à tous ces emballages pour la collation des enfants dans la boîte à lunch. On a cinq enfants à la maison, on a acheté beaucoup de contenants réutilisables, mais il y a encore beaucoup trop d’emballages individuels. Dès l’automne, on va regarder ça plus attentivement.

Est-ce que tu as une phrase fétiche ou une pensée que tu aimes transmettre à tes enfants ?

C’est facile, c’est ce qui dicte mes actions : « Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde. » C’est une phrase de Gandhi, ce n’est pas de Jean-François Archambault ! [Rire] Changer les choses, ça commence par soi-même. Avant d’imposer aux autres du changement, on doit nous-mêmes agir.

C’est quoi, un pow-wow ?

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Pow-wow à Wendake

Aimes-tu les grosses fêtes de famille ? En ce Mois national de l’histoire autochtone, on a eu envie de t’en apprendre un peu plus sur les pow-wow. Ces fêtes sont célébrées dans les communautés autochtones de partout au Canada en ce moment. L’un des plus importants pow-wow, celui de Wendake, près de Québec, aura justement lieu du 30 juin au 2 juillet. Le professeur et tiktokeur abénaquis Xavier Watso répond à nos questions.

Alors, c’est quoi au juste, un pow-wow ?

« Un pow-wow, c’est une énorme fête traditionnelle, un moment de reconnexion et de vivre ensemble », explique-t-il. Ça se déroule tout au long de l’été partout au Québec et ailleurs dans « l’île de la Tortue, qui désigne le continent américain chez les Premières Nations ».

« Ce sont à la fois des fêtes culturelles, spirituelles et identitaires. »

Que peut-on voir dans un pow-wow ?

« Chaque nation se reconnecte avec ses traditions durant ces fêtes, explique Xavier Watso. Tout ça se fait à travers les danses traditionnelles, le chant, l’art, l’artisanat, les vêtements et même la nourriture. »

Tout cela offre un spectacle et des tenues magnifiques ! Fais défiler la galerie photo pour les découvrir.

  • Pow-wow à Wendake

    PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

    Pow-wow à Wendake

  • Pow-wow à Wendake

    PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

    Pow-wow à Wendake

  • Pow-wow à Wendake

    PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

    Pow-wow à Wendake

  • Pow-wow à Albuquerque, aux États-Unis

    PHOTO ROBERTO E. ROSALES, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

    Pow-wow à Albuquerque, aux États-Unis

  • Pow-wow à Albuquerque, aux États-Unis

    PHOTO ROBERTO E. ROSALES, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

    Pow-wow à Albuquerque, aux États-Unis

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Peut-on aller dans un pow-wow même si on n’est pas autochtone ?

La réponse est oui ! « Tous les allochtones sont invités », assure Xavier Watso.

« Les pow-wow, c’est vraiment un moment de partage pour montrer qui nous sommes, ajoute-t-il. Tout le monde peut y participer ! »

« À la base, ces fêtes, c’est vraiment pour nous célébrer en tant que communauté, mais également pour partager, avec les allochtones, la richesse de notre culture et nos traditions », m’a dit Xavier Watso.

Il y a même des danses durant lesquelles justement tout le monde est invité à danser ensemble. Je ne sais pas pour toi, mais ça me tente bien ! Que dirais-tu d’aller danser ?

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