Le Québec a accueilli 50 300 immigrants permanents en 2021 et cette erre d’aller s’accentue depuis le début de 2022. Résultat : cette année, la croissance démographique dépassera légèrement les niveaux observés avant la pandémie de COVID-19.

Ces chiffres sont tirés de l’édition 2022 du Bilan démographique du Québec publié jeudi par l’Institut de la statistique du Québec.

L’espérance de vie, qui avait connu une baisse notable en 2020, est aussi revenue à son niveau d’avant la pandémie pour se chiffrer à 84,9 ans chez les femmes et 81,1 ans chez les hommes en 2021.

Par contre, après l’embellie de 2021, la surmortalité – l’écart entre le nombre de décès observés et ceux attendus en temps normal-est à la hausse en 2022, notamment en raison de la vague Omicron en janvier.

Pour la période allant de mars 2020 à la mi-septembre 2022, l’Institut estime que la surmortalité […] a été de 4,4 % au Québec.

« Le Québec fait néanmoins partie des endroits où les décès ont le plus faiblement augmenté depuis le début de la pandémie, peut-on lire. Le bilan de la surmortalité des États-Unis est au contraire l’un des plus lourds des pays de l’OCDE. Celui du reste du Canada, initialement inférieur à celui du Québec, s’est progressivement rapproché et l’a même surpassé en 2021. »

Quant aux naissances, elles sont revenues au niveau prépandémique en 2021, mais il y a tendance à la baisse en 2022.

Les mariages, eux, demeurent nettement moins nombreux qu’avant la pandémie, soit 14 700 en 2021 alors qu’on en comptait entre 22 000 et 23 500 avant la pandémie.