La délégation québécoise de la Flottille de la liberté pour Gaza est de retour à Montréal après un séjour de 12  jours à Istanbul. Comme c’était hautement prévisible – vu l’échec de missions semblables auparavant –, les 5500 tonnes de matériel médical et de nourriture n’ont pas pu être livrées.

Néanmoins, par voie de communiqué, Nimâ Machouf, épidémiologiste et Jean Pierre Roy Valdebenito, infirmier et militant pour la paix, disent revenir « plus décidés que jamais avec des demandes concrètes à faire valoir auprès de la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly ».

Une demande officielle de rencontre a été formulée, et reste à ce jour sans réponse. « Le Canada doit faire preuve de leadership dans un rôle de paix et d’aide humanitaire. Le report du départ de la flottille nous démontre que les citoyens ne peuvent porter ça seuls », dit Jean Pierre Roy Valdebenito.

Nimâ Machouf note qu’Israël a pris les moyens pour éviter le départ des navires.

« La flottille n’a pas avorté. Elle a été sabotée alors qu’elle était prête à partir. Elle est remise à plus tard. Israël montre au monde jusqu’où il est prêt à aller pour refuser l’accès à des besoins essentiels aux Palestiniens », s’indigne Nimâ Machouf.