Les demandeurs d’asile n’auront plus à attendre de longs mois afin d’obtenir un permis de travail.

Immigration Canada a annoncé cette semaine avoir adopté une nouvelle approche pour accélérer le traitement des permis de travail accordés aux demandeurs d’asile.

Jusqu’ici, ceux-ci devaient d’abord détenir le document de demandeur d’asile (DDA), délivré par un agent des services frontaliers du Canada.

Si obtenir ce document prenait moins de 24 heures avant la pandémie, ce délai est dorénavant de plusieurs mois, puisqu’une rencontre en personne devait avoir lieu avec un agent des services frontaliers afin de recevoir le DDA.

Ainsi, des milliers de demandeurs d’asile, en attente de leur DDA, ne peuvent pas travailler et doivent avoir recours à l’aide sociale.

Selon la nouvelle procédure simplifiée annoncée par Ottawa, le DDA pourra maintenant être accordé aux demandeurs d’asile « selon les renseignements fournis par le demandeur dans sa demande », c’est-à-dire au début du processus.

« Cette approche permettra de délivrer les permis de travail plus rapidement que ce n’est le cas dans le processus actuel », assure le communiqué publié mercredi dernier.

Le cabinet de la nouvelle ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec, Christine Fréchette, s’est réjoui de la nouvelle. Le Québec réclamait une telle mesure depuis un certain temps.

« L’annonce du fédéral est un pas dans la bonne direction, maintenant on va attendre de voir comment ce sera mis en place », a indiqué l’attaché de presse de Mme Fréchette, Alexandre Lahaie.

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