Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a confirmé la présence d’influenza aviaire chez des fous de Bassan aux Îles-de-la-Madeleine.

Dans les dernières semaines, des centaines de carcasses d’oiseaux jonchaient le sol des côtes de l’archipel Îles-de-la-Madeleine. Cinq spécimens avaient été récoltés et envoyés pour analyse.

« Comme de nombreux Madelinots et Madeliniennes, je m’attriste et m’inquiète de la découverte de nombreuses carcasses de fous de Bassan trouvées un peu partout sur les plages l’archipel », avait déclaré dimanche sur Facebook le député des Îles-de-la-Madeleine à l’Assemblée nationale du Québec, Joël Arseneau. Des morts de fous de Bassan avaient également été répertoriées ailleurs au Canada.

Certains avis préliminaires évoquaient la possibilité que ce soit causé par la grippe aviaire. Cette hypothèse a été confirmée mardi.

« La détection de cas aux Îles-de-la-Madeleine était prévisible. En effet, plusieurs cas d’influenza aviaire ont été détectés chez des oiseaux sauvages au Québec depuis le début d’avril, ainsi qu’ailleurs au Canada et aux États-Unis depuis décembre 2021 », a indiqué le ministère par voie de communiqué.

En 2022, 45 cas suspects ou confirmés d’influenza aviaire au Québec ont été rapportés par Environnement et Changement climatique Canada.

La province rappelle que l’influenza aviaire se transmet « difficilement et rarement » aux humains. « Lorsque c’est le cas, ce virus touche généralement les travailleurs et travailleuses en contact étroit et soutenu avec de la volaille infectée en milieu clos », ont-ils indiqué.

La Santé publique régionale demande toutefois aux citoyens de ne pas toucher aux oiseaux morts et d’en éloigner ses animaux de compagnie. La population est aussi invitée à signaler les oiseaux retrouvés au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs en composant le 1-877-346-6763 du lundi au vendredi.

Bien que toutes les espèces d’oiseaux soient à risque d’être infectées, les oiseaux domestiques, comme les poules et les dindes, ainsi que les espèces aquatiques, telles que les oies, les canards et les goélands, sont plus souvent affectés par la maladie.