Après l'aide aux études universitaires en matinée, c'est du côté de l'aide aux parents et aux garderies que le chef libéral Stéphane Dion a consacré ses énergies mercredi après-midi en annonçant un projet de création de 165 000 place en garderies et en portant l'investissement fédéral en ce domaine à 1,25 milliard par année.

Après avoir visité une garderie, M. Dion s'est rendu au collège Conestoga voisin à Kitchener où il a annoncé, en compagnie d'étudiants et de professeurs, qu'un gouvernement libéral allait également maintenir la prestation mensuelle de 100 $ mise en place par les conservateurs mais qu'il allait créer en plus une nouvelle prestation fiscale pour tous les enfants de moins de 18 ans.

«M. Harper s'est contenté de verser 1200$ par année par enfants en bas âge aux familles afin, avait-il dit, de donner le choix aux parents d'envoyer leurs enfants à la garderie ou de les élever à la maison. Mais comment peut-on avoir le choix lorsqu'il y a une pénurie de places dans les garderies au Canada?»

M. Dion veut donc verser, après entente avec les provinces, de nouveaux fonds fédéraux sur quatre ans pour créer, a-t-il dit, «de nouvelles places de qualité».

Le chef libéral a profité de l'occasion pour rappeler à son auditoire que le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait manqué à sa promesse électorale de 2006 de créer 125 000 nouvelles places en garderie tout en annulant toutes les ententes en ce sens conclues par les libéraux et leur ministre du Développement social Ken Dryden, présent d'ailleurs à l'annonce du collège Conestoga. Ces coupes ont privé les familles, selon le Parti libéral, de 750 millions de dollars par année.

Un gouvernement libéral, a également annoncé Stéphane Dion, assouplira le programme fédéral de congés parentaux et de maternité en donnant le choix aux parents de prendre un congé de maternité plus court afin de recevoir des prestations plus élevées ou de prendre un congé plus long (jusqu'à 18 mois même) et de recevoir des prestations moins élevées.

Enfin, pour les familles à faibles revenus avec des enfants de moins de 18 ans, Stéphane Dion promet de verser 1 225 $ de plus par année non imposables.