Caracas, capitale du Venezuela où sévit une crise économique aiguë, est la ville la plus chère de la planète pour les expatriés, devant Luanda et Oslo, révèle jeudi une étude du cabinet ECA International.

Le prix du panier de courses échantillonné par ECA a flambé de 60% en un an à Caracas, alors que le pays pétrolier dépendant des importations subit régulièrement des pénuries de biens de consommation courante, de denrées alimentaires ou d'articles d'hygiène.

La situation pourrait toutefois changer rapidement, selon ECA, la monnaie nationale, le bolivar, étant susceptible d'être dévaluée afin d'endiguer l'inflation galopante.

À Luanda, la capitale de l'Angola, le coût élevé d'exportation et de transport des biens traditionnellement consommés par les expatriés explique leur cherté, selon ECA.

En Asie, Tokyo, détrônée par Caracas à l'échelle mondiale, tient son rang, devant Pékin qui monte au classement international en raison de la faiblesse du yuan par rapport au dollar.

Le top 10 des villes les plus chères du monde est complété par Juba (Sud-Soudan), Stavanger (Norvège), quatre villes suisses --Zurich, Genève, Bern et Bâle--, et enfin Tokyo.