La marche est encore haute pour rejoindre les Pays-Bas, mais Cuba peut tout de même revendiquer le titre de pays «ami des cyclistes».

Même s'il n'existe virtuellement pas ou prou de pistes cyclables ni même de bandes d'accotement, le partage de la route avec les nombreux camions se fait étonnamment bien, si bien que le cycliste s'y sentira moins menacé qu'à Montréal à l'heure de pointe»ThinSpace»! Il faut dire que les automobilistes sont eux-mêmes de grands habitués de la petite reine, devenue l'un des moyens de transport les plus populaires du pays avec la pénurie de pétrole qui a suivi la chute du bloc soviétique au début des années 90. Encore aujourd'hui, le cycliste ne se sentira jamais seul sur les routes de Cuba.