Le carnet rouge de Josée di Stasio: petit précis du cocooning

Écrit d'abord pour faire plaisir aux gens de son entourage, Le carnet rouge de Josée di Stasio est devenu un petit précis des plaisirs gourmands que l'on aime s'offrir pendant les longs mois de la saison froide.

L'idée de départ du Carnet rouge était de regrouper quelques recettes, pour la plupart déjà parues dans les trois livres de Josée di Stasio ou diffusées à la télévision, dans une simple brochure. Elle les aurait offertes à ses amis et à ceux de Mario Mercier, le graphiste avec qui elle a travaillé sur trois de ses quatre livres.

«J'en ai parlé à mon agent et à mes amis. Ils me répondaient tous qu'ils voulaient en commander pour eux et aussi pour leurs amis. On s'est donc dit que si ça intéressait autant de gens, peut-être que...», explique Josée di Stasio, en laissant sa phrase en suspens. Avec son entourage, elle s'est en effet imaginé qu'un nouveau livre pourrait plaire à d'autres lecteurs.

De là, elle a plongé dans la rédaction de son quatrième ouvrage ayant comme point d'ancrage une couleur et non une recette, comme à l'habitude. Josée di Stasio voulait s'inspirer du rouge.

Il en résulte un carnet, plus petit que ses derniers livres, qui est doté d'une couverture en carton épaisse, recouverte d'un tissu rouge vif. On pourrait presque confondre ce bel objet avec un journal intime.

L'auteure l'affirme elle-même: les recettes qu'on y trouve sont pour les périodes qui entourent le temps des Fêtes, pour les mois plus froids d'automne et d'hiver. Sans proposer de recette de dinde au four, elle espère que ce carnet pourra en quelque sorte servir de guide de survie pour ceux qui recevront de la visite impromptue entre Noël et le jour de l'An.

Prendre le temps

Mais en attendant Noël, le temps frisquet donne envie de cuisiner des plats qui réchauffent. Dans le chapitre sur le cocooning, il y a de quoi dénicher quelques idées, entre boissons d'hiver, tourtière, soupes et potages fumants.

Assise dans le canapé d'un café branché de Montréal, un thé chai brûlant à la main, Josée di Stasio insiste: des recettes pour les moments de cocooning, il y en a ici et là dans les différentes sections du livre. Les oeufs mollets dans une tasse, dans le chapitre intitulé «Joyeux matin», ou le butterscotch, dans la section «Douceurs», se prêtent tout aussi bien aux instants agréables, quand on voudrait que le temps s'arrête.

D'ailleurs, pour l'auteure et animatrice, préparer des biscuits entre amis, faire une promenade avec le chien ou regarder une série télé en rafale sont des exemples de ce cocooning célébré dans le livre. Il s'agit de prendre le temps, explique-t-elle.

«Le cocooning, ça ne veut pas dire de rester scotché à la maison. Ça peut être une journée passée à lire un livre, mais ça peut aussi vouloir dire de prendre le temps d'aller marcher. Finalement, le cocooning, c'est d'avoir du temps pour soi et de ne pas le meubler d'obligations et d'horaire», décrit-elle.

Pour la sortie de son Carnet rouge, elle nous présente quatre recettes pour nos moments de cocooning et, surtout, elle nous raconte l'histoire réconfortante qui se cache derrière chacune d'elles.

La nouvelle saison de À la di Stasio commence demain soir, à 20 h, à Télé-Québec. Au cours des 10 prochains épisodes, Josée di Stasio visitera différents quartiers montréalais. En décembre, elle présentera aussi deux émissions pour Noël et la période des Fêtes.

Le carnet rouge, de Josée di Stasio, éd. Flammarion, 160 p., 34,95$