L'ancien secrétaire d'État américain, Henry Kissinger, réfléchit à une proposition que lui a faite le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Sepp Blatter de participer aux travaux pour lever les soupçons de corruption pesant sur cette instance.

Dans un entretien à la BBC, dimanche, il a ajouté avoir besoin de plus de détails sur ce travail avant de s'engager.

«Oui, il (M. Blatter) m'a invité à participer mais il n'a pas été précis si ce n'est pour dire qu'il veut créer un groupe de sages pour traiter les problèmes qui sont apparus», a déclaré le lauréat du Prix Nobel de la Paix.

Amateur de football de longue date, M. Kissinger s'est vu proposer par Sepp Blatter de participer à un nouveau groupe réfléchissant à la façon de réformer la Fifa à la suite des allégations de corruption portées ces derniers mois contre la Fédération internationale.

«Mon opinion est que la Fifa devrait être dirigée de façon transparente et démocratique pour gagner le soutien du public».

«Si cela peut aider le football, je serais volontiers prêt à participer mais je dois savoir qui seront les autres personnalités, quels seront les objectifs avant de m'engager définitivement», a-t-il ajouté.

Le Suisse Sepp Blatter a été réélu mercredi à 75 ans président de la Fifa sur fond d'accusations de corruption dans les sphères dirigeants de l'organisation. Son seul opposant au poste, Mohamed bin Hammam, représentant du Qatar et président de la Confédération asiatique, s'était retiré quelques jours avant le vote, avant d'être suspendu pour des soupçons de corruption.