Le FC Barcelone, vainqueur de la Ligue des champions européenne, fait son entrée au Mondial des clubs mercredi à Abou Dhabi face au club mexicain de l'Atlante, dans une demi-finale où les Blaugranas sont les grands favoris.

Evoluant avec les mêmes couleurs et avec chacune un Rafael Marquez dans l'effectif, les deux équipes n'ont cependant pas un palmarès comparable. Avec ses 19 titres de champion d'Espagne, 25 coupes du Roi et ses trois Ligue des champions les Blaugrana font figure d'épouvantail face aux Mexicains, vainqueurs de 2 championnats (1947 et 1993), d'un tournoi d'ouverture en 2007, de 3 coupes nationales et de 2 éditions de la Ligue des champions de la CONCACAF (1983 et 2009).

Le club catalan part donc logiquement favori de la demi-finale, première étape pour accrocher son seul titre manquant.

«C'est un titre important pour nous pour le club et les supporteurs car c'est le seul qu'il manque à notre palmarès (...). Le gagner serait historique», reconnaît le milieu du Barça Andrés Iniesta.

«La coutume au Barça est de respecter tous les adversaires. Mais nous ne sommes pas venus simplement pour jouer le tournoi mais pour le gagner», assure de son côté Carles Puyol, le capitaine catalan.

Seul accroc au costume de favori du Barça, l'absence possible de son Ballon d'Or, Lionel Messi, qui s'est entraîné mardi mais souffre encore d'une entorse à une cheville.

Du côté mexicain, on préfère souligner les récentes difficultés de l'adversaire en Ligues des champions où les Espagnols ont été défaits (2-1) puis tenus en échec (0-0) par les Russes du Rubin Kazan. Cependant, l'entraîneur José Cruz a souligné l'ampleur de la tâche face à une équipe «qui impose son jeu par les qualités individuelles et son jeu collectif».

«Je suis réaliste, mais aussi optimiste, nous pouvons faire un bon match» et obtenir «un résultat qui défie la logique», a averti Cruz.

L'entraîneur mexicain, qui propose une organisation classique avec une ligne de défense solide ouvrant par de grands ballons vers les attaquants de pointe, a aussi assuré qu'il n'y avait aucun plan particulier pour contrer les fortes individualités du Barça.

«Je ne peux pas dire qui va s'occuper de Messi ou d'Ibrahimovic. Nous le ferons avec les onze sur le terrain et les douze autres qui seront sur le banc», a-t-il annoncé.