(Denver, CO) À la fin d’un entraînement relativement succinct, les joueurs du Lightning ont fait la routine observée chez les 32 équipes de la LNH : ils se sont rassemblés au centre de la patinoire pour des étirements.

Puis, les joueurs se sont mis à taper avec leurs bâtons, jusqu’à ce que Nikita Kucherov se place au milieu du groupe. Le spectaculaire ailier fêtait son 29e anniversaire de naissance en ce 17 juin.


On a même entendu un joueur lui chanter « Joyeux anniversaire », et l’œil affûté du confrère de TSN Ryan Rishaug a relevé que Patrick Maroon était le chanteur. C’était là un des nombreux apports intangibles de ce vétéran, en quête d’une quatrième Coupe Stanley de suite, à son équipe.

« Après une défaite, c’est important de tourner la page, a rappelé Victor Hedman. On a connu du succès par le passé en mettant ce genre de choses derrière nous. Aujourd’hui, c’est une nouvelle journée et on voulait se sentir bien en vue du match de demain. Patty est très bon dans ce genre de situation. »

Le Lightning a en effet l’habitude de ne pas se laisser déranger par une défaite. Il montre une fiche de 4-1 dans les matchs qui suivent un revers, ce printemps. Lors des séries 2021, les hommes de Jon Cooper n’ont jamais subi deux défaites de suite, pour une fiche parfaite de 7-0 après un revers.

De son côté, l’Avalanche pourrait obtenir du renfort à l’avant. Andrew Cogliano, absent du premier match de la série, s’est exercé avec ses coéquipiers. Il patinait au sein du quatrième trio, mais en l’absence de Gabriel Landeskog et d’Andre Burakovsky, la valeur des trios observés est limitée.

Nazem Kadri a quant à lui patiné en solitaire, mais cette fois, il l’a fait avec un bâton dans les mains, ce qu’il ne faisait pas ces derniers jours. « Il va mieux depuis quelques jours, mais je n’ai pas vraiment d’autres mises à jour », a répondu Jared Bednar.

L’altitude, encore et toujours. C’est un sujet qui fait toujours jaser lors de matchs à Denver, pour les visiteurs, évidemment.

La ville est située à 1609 mètres d’altitude. Ce n’est pas exactement La Paz et ses 3600 mètres, mais c’est assez pour avoir un effet sur certains joueurs. Pour Anthony Cirelli, le fait que le Lightning soit arrivé à Denver deux jours avant le premier match a suffi à l’équipe pour s’habituer.

Mais Josh Manson, acquis par l’Avalanche des Ducks en cours de saison, se souvient avoir été affecté.

« Je me souviens des fois où je jouais ici avec Anaheim, et si je faisais une présence le moindrement longue sur la patinoire, j’étais essoufflé, mais on dirait que je ne récupérais jamais ! C’est comme si l’air que tu respires n’avait pas vraiment d’effet. À ma première semaine ici, les entraînements me paraissaient plus difficiles, mais une fois que tu es habitué, ça paraît. »

Jon Cooper est arrivé dans la salle de conférence avec un air sérieux, pour ne pas dire grave. Sa réponse à la première question du jour laissait croire qu’on n’allait pas avoir le tribun loquace auquel nous sommes habitués.

L’entraîneur-chef du Lighnting s’est finalement « mis en marche » à la deuxième question, quand Stephen Whyno, de l’Associated Press, a posé une question en employant le mot « philosophical ». Dès lors, Cooper s’est mis à compter sur ses doigts, pendant que le sympathique collègue terminait sa question.

« C’est un mot de cinq syllabes, a-t-il lancé, impressionné. C’est trois de plus que ton nom de famille ! »