La finale de l'Association Ouest entre les Blackhawks de Chicago et les Ducks d'Anaheim promet d'être intrigante puisqu'elle oppose deux clubs débordants de joueurs talentueux.

Les Ducks forment peut-être l'équipe la plus imposante physiquement et celle qui compte le plus de profondeur dans l'Ouest, sinon dans la LNH, mais ils n'ont pas gagné la coupe Stanley depuis 2007 - la dernière fois qu'ils ont franchi le deuxième tour éliminatoire.

Les Blackhawks ont gagné deux de leurs trois matchs contre les Ducks cette saison, les dominant par un score total de 8-3 et les limitant à un seul but par affrontement. Ils sont cependant conscients que les succès d'une équipe en saison régulière ne sont pas un gage de ceux en séries éliminatoires, où les enjeux sont plus élevés, tout comme l'intensité.

«Lorsqu'on les regarde jouer, on réalise qu'ils ont de nombreuses options devant eux, a expliqué l'entraîneur-chef des Blackhawks Joel Quenneville lundi. Ils sont très mobiles et n'ont pas de véritable faiblesse... Donc nous devrons être à notre meilleur dans tous les aspects du jeu. Nous sommes conscients que si nous voulons poursuivre notre route en séries éliminatoires, alors qu'il faudra hausser notre niveau de jeu d'un cran et battre des équipes qui sont très confiantes et qui jouent de la bonne façon. Ils jouent très bien par les temps qui courent.»

Les Ducks, favoris dans l'Ouest, ont balayé les Jets de Winnipeg et éliminé les Flames de Calgary en cinq matchs.

Les Blackhawks, qui convoitent un troisième championnat depuis 2010, ont atteint la finale de l'Ouest en éliminant les Predators de Nashville en six matchs et en balayant le Wild du Minnesota. Et ils seront de toute évidence bien reposés lorsque la rondelle sera déposée sur la patinoire pour le match no 1. Après tout, ils sont en congé depuis jeudi dernier.

On ignore toujours la date du premier match de la finale d'association, mais un mystère a été éclairci dimanche soir lorsque le capitaine des Ducks Corey Perry s'est relevé rapidement de la patinoire pour profiter d'une mêlée devant le filet des Flames et inscrire le but victorieux en prolongation. Il s'était blessé à la jambe droite plus tôt dans la rencontre, mais ça n'a pas trop paru l'ennuyer. Avec 15 points jusqu'ici en séries éliminatoires, Perry constitue de toute évidence un problème de taille pour les équipes adverses.

Les Hawks aussi ont leur lot de joueurs dangereux. Outre Jonathan Toews, Patrick Kane est en feu après avoir raté six semaines et demie d'activités en raison d'une fracture de la clavicule. Kane et Perry sont à égalité au deuxième rang avec sept buts et un différentiel de plus-8 en séries éliminatoires.

«Nous sommes gâtés de nombreuses façons, a admis Quenneville. Nous comptons sur des joueurs étoiles qui jouent en équipe et qui constituent le coeur et l'âme de ce club. Mais "Kaner", en plus d'être spectaculaire, affiche une belle constance dans son jeu.»