Un garçon qui a été victime d'intimidation parce qu'il bégaye a reçu de chaleureux mots d'encouragement de la part d'un homme qui a déjà eu de la difficulté à s'exprimer - Tiger Woods.

Golf Digest a publié la lettre de Woods sur son site internet mardi.

«Je sais ce que c'est d'être différent et de ne pas toujours cadrer, a écrit Woods. Je bégayais aussi lorsque j'étais enfant, et je parlais à mon chien et il restait là, assis, jusqu'à ce qu'il s'endorme. J'ai également suivi des cours pendant deux ans pour m'aider, et j'ai finalement appris à arrêter (de bégayer).»

L'histoire de cet élève d'une école secondaire, identifié au seul nom de Dillon, a été publicisée lorsque sa mère s'est adressée à la golfeuse suédoise Sophie Gustafson, qui a enduré un sévère problème de bégaiement pendant toute sa carrière sur le circuit de la LPGA et en Europe.

Gustafson a partagé la lettre avec Golf Digest, qui a publié un article sur son site internet, le 30 avril.

La mère a confié que son fils avait tenté sa chance avec l'équipe de football, mais qu'il a abdiqué parce qu'il faisait constamment rire de lui à cause de ses problèmes de bégaiement. Elle a écrit qu'il était sur le point de sauter de la fenêtre de sa chambre, le 16 avril, mais que ses parents l'en ont empêché.

La lettre de la mère à Gustafson faisait aussi mention du fait que son fils regardait le golf et qu'il était un fan de Woods.

Peu de temps après que Golf Digest eut publié l'article sur son site web, le garçon a reçu une lettre du champion de 14 tournois majeurs. Dimanche, Gustafson a remercié Woods, sur son compte Twitter, pour avoir envoyé une lettre à «mon ami Dillon».

«Il était si heureux! Il va l'encadrer et l'accrocher!», a déclaré Gustafson dans son message twitter, accompagné du mot-clic «class».

Dans sa lettre, Woods raconte qu'il était moins âgé que la plupart des jeunes avec lesquels il jouait, et qu'il était souvent le seul membre d'une minorité visible.

«Mais je n'ai pas laissé cela m'arrêter, et je pense que ça m'a même inspiré à travailler plus fort, écrit-il. Je sais que tu peux faire la même chose. Tu as une merveilleuse famille, et de grands supporters comme moi de ton côté. Portes-toi bien et continue de te battre. Je suis sûr que tu réussiras tout ce que tu entreprendras.»