Les Britanniques sont superstitieux et aiment bien les histoires de fantômes, de sorciers et de mauvais sort. L'une d'elles concerne les présentations de l'Omnium britannique les années se terminant par le chiffre 1. Apparemment, remporter le tournoi une telle année équivaut à saborder le reste de sa carrière.

David Duval (2001), Ian Baker-Finch (1991) et Bill Rogers (1981) ont effectivement connu de véritables déchéances après avoir remporté l'Omnium britannique. Duval, pourtant l'un des meilleurs golfeurs de sa génération, n'a jamais rien gagné après sa victoire au club Royal Lytham and St. Annes.

Baker-Finch, qui est devenu analyste à la télé et qui est à Sandwich cette semaine, avoue qu'il croit un peu en la légende. «Une année, je ne souviens plus laquelle, j'ai joué 93 en première ronde de l'Omnium et j'ai maudit le mauvais sort, a-t-il avoué. En fait, je n'avais plus les nerfs pour affronter de tels parcours dans les conditions très exigeantes d'un tournoi majeur. J'espère que le vainqueur de cette année va connaître une belle carrière et qu'il mettra fin à cette histoire de sort.»