«Les victoires sont rares dans le golf professionnel et il faut savoir les savourer. C'est d'ailleurs ce que je continue à faire», a admis Larry Mize en parlant de sa victoire l'an dernier lors de la première édition du Championnat de Montréal, présenté par Desjardins, sur le parcours du club de golf Le Fontainebleau.

Mize, champion du Tournoi des Maîtres en 1987, parle en connaissance de cause puisque sa dernière victoire remontait à 1993 alors qu'il avait enlevé les honneurs de l'Omnium Northern Telecom.

«Sur le circuit des Champions, il y a tellement de joueurs aptes à gagner un tournoi. D'ailleurs, la plupart ont déjà signé des victoires chez les professionnels», a souligné Mize.

L'an dernier, des rondes de 67, 68, 64 pour 199, 19 coups sous la normale du parcours, lui avaient permis de devancer par un coup John Cook 66, 66 et 68 pour 200.

«Tout d'abord, je ne sais pas si le championnat cette année exigera un pointage de 19 coups sous la normale. Les conditions de jeu dicteront la marge victorieuse. Mais je prédirais un cumulatif aux abords de -15», a noté Mize.

«L'an dernier, lors de la ronde finale, c'était une course aux oiselets. C'était une journée idéale pour inscrire un bon pointage et je savais que John Cook accumulait les oiselets», de dire Mize.

Lors de cette ronde finale, il a été appelé à prendre une décision importante au 16e trou, une normale 4 qui peut varier entre 360 et 320 verges. Or, pour la ronde finale, les tertres étaient avancés pour ajouter au suspense.

«J'étais en avance dans le tournoi. J'ai donc opté de jouer dans l'allée pour ensuite atteindre le vert avec un cocheur qui m'a permis de réussir un oiselet. Je n'ai pas voulu risquer un coup par-dessus le lac dans l'espoir d'atteindre le vert sur mon coup de départ. D'accord, si je place la balle à quelques pieds du fanion, je pouvais réussir un 2. Mais avec une marge d'erreur mince, je pouvais également envoyer ma balle à l'eau et inscrire un 6 sur ma carte. Cela m'aurait coûté le tournoi», a analysé Mize.

Le champion en titre espère toutefois que les responsables du terrain adopteront la même stratégie cette année en avançant les tertres de départ lors de la ronde finale.

«Cela maintient le suspense jusqu'à la fin puisque tout peut se produire à ce moment-là sur cette normale quatre. Tous les pointages entre 2 et 6 sont possibles», de conclure Mize.

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BLOC-NOTES

> Le Canadien Rod Spittle était comme un enfant sur le champ de pratique lorsque le président du tournoi Ronald Corey lui a permis de faire la connaissance avec son idole de jeunesse Yvan Cournoyer.

> Amateurs de puissance, on vous suggère de suivre ces longs cogneurs: Steve Lowery (moyenne de 293,6), Hal Sutton (293,6), Keith Fergus (293,4), Michael Allen (292,7), Jim Rutledge (292,5), Tom Lehman (292,3), Eduardo Romero (292,1) et Lonnie Nielsen (290,9).

> Michael Cammalleri participera vendredi à la compétition Skin's game avec Vincent Lecavalier, Guy Carbonneau et Stéphane Richer. Cammalleri, qui possède présentement une marge d'erreur de 4, a raconté qu'il était à zéro de marge d'erreur à ses années chez les juniors.