«C'est toujours une question d'opportunisme dans ce genre de compétition (skins game)», a déclaré Billy Houle, de Joliette, au terme de sa victoire lors du Défi RBC présenté par Golf Berthier et Mazda Joliette en fin de semaine sur le parcours du club Berthier.

Houle qui avait été blanchi lors de la première journée (samedi) a gagné un seul trou lors de cette compétition, le 17e, une normale quatre de 427 verges, qui lui a rapporté une cagnotte de 8100$.

Marc Girouard, Le Diamant, a pris la deuxième place avec des gains de 5100$, Claude Tremblay, Le Boisé, a quitté avec 4600$ tandis que Vincent Dumouchel, Verchères/La Prairie, a gagné 2200$. En plus, les quatre compétiteurs touchaient automatiquement 1250$ pour leur participation à cette première étape de la Série Prestige Heineken 2010 dotée d'une bourse globale de 25 000$.

«J'ai profité de la longueur de mes coups de départs au 17e trou puisque j'avais seulement 108 verges au fanion sur mon deuxième coup alors que mes adversaires étaient aux abords de 150 verges. J'ai utilisé un cocheur de sable qui s'est retrouvé à huit pieds du fanion», a expliqué Houle qui est automatiquement invité à la prochaine édition de cette compétition qui aura lieu à Berthier en 2011 pour une troisième année de suite.

La journée n'avait pourtant pas commencé sur une note positive pour Houle qui a vu Girouard réussir un oiselet à l'aide d'une roulé de sept pieds au 10e trou, une normale cinq de 507 verges pour récolter les 5100$ en jeu.

«Avec un oiselet en partant, cela a rendu ma journée agréable. Cela enlève de la pression. Par la suite, j'ai bien joué et j'ai eu la chance de gagner la compétition au 16e trou, une normale trois de 205 verges, alors que j'avais un roulé de sept pieds pour l'oiselet», de raconter Girouard.

«Marc a été le meilleur joueur du groupe aujourd'hui, a affirmé Tremblay. Mais c'est le genre de compétition où l'opportunisme joue un rôle important».

Tremblay, le meneur au terme de la première journée, a gagné le 12e trou, une normale quatre de 404 verges, à l'aide d'un roulé de 60 pieds : «J'ai été loin des fanions tout au long de la journée. Or, dans les circonstances, on ne gagnera pas souvent si on a besoin de longs roulés».

Une chose est certaine, Dumouchel n'a pas eu ce problème lorsqu'il a gagné son seul trou de la compétition, le 18e, une normale cinq de 529 verges puisqu'il a logé son deuxième coup à six pieds du fanion à l'aide d'un bois 3 sur une distance de 237 verges.

«J'ai eu une journée frustrante parce que mon jeu sur les verts manquait de précision. Mais cela a été une expérience enrichissante parce que j'ai réussi à composer avec ce genre de frustration», a conclu Dumouchel qui avait été couronné champion l'an dernier à l'aide d'un oiselet au 18e trou.