L'Allemand Sebastian Vettel a qualifié sa relation avec son coéquipier chez Red Bull, l'Australien Mark Webber, d'«ordinaire», en amont du Grand Prix de Hongrie de Formule 1, qui se courra dimanche sur le circuit du Hungaroring, près de Budapest.

«C'est faire preuve de sensationnalisme que d'interpréter chaque petit geste et soupeser chaque mot. Bien sûr, il y a eu des moments de désaccord. Mais c'est normal. Quand cela arrive, on en parle. En fait, je dirais que notre relation est très "ordinaire", même si personne ne veut l'entendre», a-t-il souri, lors d'une interview donné à Formula1.com, le site officiel de la discipline, sur le renouvellement quasi-acquis du contrat de Webber dans l'écurie austro-britannique.

Vettel a aussi estimé que le renouvellement de Webber était «bon pour (lui)».

«Je sais que la question du coéquipier est toujours un sujet chaud dans les médias, mais ça me va», a-t-il commenté.

«Tout reste égal. Donc, il n'y a pas besoin de s'habituer à quelqu'un de nouveau. Ce n'est pas que j'ai peur de la nouveauté, mais il a une sorte de confort à savoir exactement ce que tu vas avoir. On n'est probablement pas les meilleurs amis, mais on s'entend assez bien quand il s'agit de travailler dans l'équipe», a-t-il estimé.

«On est complémentaire quand il s'agit de questions de course. (...) Mais hormis cela, on vit dans des mondes différents. Mais je ne crois pas que ce soit si différent dans les autres équipes. Je dirais que c'est totalement normal entre coéquipiers, de nos jours», a observé Sebastian Vettel.

Leader du Championnat, Vettel, qui a remporté six des huit premières courses, devance de 77 points Webber, son dauphin au Championnat.

Après une domination sans partage de l'Allemand, l'Australien, trois fois 3e à Valence (Espagne), Silverstone (Grande-Bretagne) et au Nürburgring (Allemagne) et auteur des deux dernières pole positions, semble prendre l'avantage, même si cela ne s'est pas traduit par un retournement spectaculaire au niveau du classement.