(Los Angeles) La grande vedette du basket féminin Brittney Griner, qui a fait son retour aux États-Unis en décembre dernier après dix mois d’emprisonnement en Russie, a signé samedi un contrat d’un an avec le Mercury de Phoenix, la franchise où elle évoluait de 2013 à 2021, selon plusieurs médias américains.

Griner tient ainsi la promesse qu’elle avait faite, à son retour de détention, de rejouer en championnat WNBA dès cette saison.

Elle avait été arrêtée en février 2022 sur des accusations de trafic de drogue alors qu’elle avait été engagée par l’équipe russe de Ekaterinbourg, pendant l’intersaison américaine, une pratique courante.

Condamnée à une peine de neuf ans d’emprisonnement puis transférée dans une colonie pénitentiaire dans le centre de la Russie, elle a été libérée après de longues tractations, menées par le président Joe Biden, en échange du trafiquant d’armes russe Viktor Bout, surnommé le « marchand de mort ».

Griner aurait signé, selon ESPN, un contrat d’un an et 165 100 dollars avec le Mercury, qu’elle a mené en finale en 2021, perdue face au Sky de Chicago. L’équipe commencera le prochain exercice le 19 mai prochain, contre le Sparks de Los Angeles.

Culminant à 2,06 m et chaussant du 54, Brittney Griner, qui joue au poste d’intérieur, s’est imposée comme une des meilleures basketteuses dans les raquettes adverses et en défense depuis ses débuts professionnels.

PHOTO PAUL BEATY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Brittney Griner

Elle a réalisé l’une des meilleures saisons de sa carrière en 2021, avec une moyenne de 20,5 points, 1,9 contre et 2,7 passes par match, ainsi que des records de carrière avec 9,5 rebonds et 2,4 rebonds offensifs par match et un pourcentage de lancers francs de 0,846.

Figure de la communauté LGBT+, la native de Houston au Texas s’engage aussi pour les droits civiques et figure parmi les premières basketteuses à demander à la WNBA de ne plus faire jouer l’hymne national avant les matchs dans le sillage des manifestations historiques contre les violences policières subies par les Afro-Américains, après la mort de George Floyd et de Breonna Taylor.