Peter Sagan, Philippe Gilbert... François Parisien. Galvanisé par sa récente victoire inédite au Tour de Catalogne, le cycliste québécois a continué de faire belle impression à la Flèche Brabançonne, l'épreuve qui a mis la table pour les classiques ardennaises, hier, en Belgique.

Parisien était là quand Gilbert, avec Sagan à sa suite, a échafaudé le coup gagnant, à 25 km du but. Il lui en a manqué un peu. «Je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi à prendre la roue de Philippe Gilbert», a-t-il dit en soupirant. Il n'avait quand même pas à rougir de sa 25e place, dans le peloton d'une cinquantaine de coureurs, à 57 secondes de Sagan, vainqueur de ce premier duel avec le champion mondial belge. «J'étais juste derrière lui à mi-bosse. J'ai comme coincé un peu.»

Le représentant de l'équipe Argos-Shimano croit avoir payé pour sa pause de courses et les efforts consentis à l'entraînement. «Je m'attendais à avoir de meilleures jambes. Je me suis peut-être entraîné trop fort dans les 10 derniers jours. Ça m'est rentré dedans. La distance, ça va. C'est le petit turbo qui me manque. J'ai de bonnes jambes, mais pas les jambes super pour espérer gagner.»

Parisien se réjouissait néanmoins de la cinquième place de son coéquipier Simon Geschke, qui a réussi à accrocher le train Gilbert.

Prochain rendez-vous: l'Amstel Gold Race, dimanche aux Pays-Bas, où Parisien retrouvera le circuit final des derniers Mondiaux. D'ici là, il cherchera à savoir pourquoi ses patrons ne l'ont pas sélectionné pour le Tour d'Italie, un événement qu'il avait ciblé et qui lui tenait à coeur.