L'Union cycliste internationale (UCI) a décidé vendredi d'interdire à l'avenir à des coureurs sanctionnés pour dopage de devenir plus tard responsables d'équipes.

Cette disposition, adoptée par le comité directeur de l'UCI qui s'est réuni à Maastricht (Pays-Bas), entrera en vigueur à partir du 1er juillet, sans effet rétroactif.

L'UCI a estimé que cette mesure aurait des effets «très importants à moyen terme», en évoquant l'importance de «la capacité d'intervenir sur l'entourage des coureurs, notamment les plus jeunes».

Ce nouvel article vise «à empêcher tout individu reconnu coupable d'infraction au règlement antidopage au cours de sa carrière de coureur d'obtenir une licence l'autorisant à assumer une fonction dans le cyclisme comme membre de l'encadrement d'une équipe», a détaillé l'UCI.

Le comité directeur de l'UCI s'est dit «pleinement conscient des difficultés que l'adoption d'une telle mesure pourrait comporter mais souhaite réaffirmer une nouvelle fois par cette initiative sa détermination à s'opposer par tous les moyens à toute forme de pratique illégale dans le sport».

L'UCI a annoncé également que les équipes seront «responsables de la totalité des coûts engendrés par chaque affaire de dopage, (coûts) actuellement supportés par l'UCI».

Par ailleurs, son comité directeur a validé la disposition selon laquelle tout coureur revenant à la compétition après une suspension d'au moins deux ans ne pourra «apporter sa contribution à l'établissement de la valeur sportive de son équipe lors de la procédure d'enregistrement».

En d'autres termes, les performances d'un ex-dopé, suspendu pendant deux ans ou plus, ne seront pas pris en compte pour déterminer le niveau de son équipe (en 1re ou 2e division) durant les deux premières années de son retour à la compétition.