Le triple vainqueur du Tour de France, l'Espagnol Alberto Contador, suspendu à titre provisoire par l'UCI après la découverte de traces d'un produit interdit dans ses urines, «dément catégoriquement avoir» eu recours à «une transfusion sanguine», a déclaré Jacinto Vidarte, son porte-parole.

D'après le quotidien L'Équipe, l'analyse des urines du coureur contrôlé pendant la dernière édition de la Grande Boucle a révélé des traces de clenbutérol mais aussi des traces de résidus plastiques, lesquels, «selon une méthode de détection de la pratique des autotransfusions» sont «les mêmes que ceux que l'on retrouve dans les poches en plastique contenant le sang prélevé».

La chaîne de télévision allemande ARD a également fait état de la détection de traces de résidus plastiques.

Contador «dément catégoriquement avoir» eu recours à «une transfusion sanguine», a expliqué Jacinto Vidarte à l'Associated Press.

«Ce n'est pas une histoire de science fiction.»

Le porte-parole a déclaré qu'aucune personne à l'Union cycliste internationale (UCI), qui a annoncé jeudi le «résultat d'analyse anormal» et la suspension de l'Espagnol «à titre provisoire», n'avait déclaré à Contador que des traces de résidus plastiques avaient été trouvées dans ses urines.

Douwe de Boer, un expert néerlandais embauché par le coureur pour analyser le résultat du test, a eu accès au document du laboratoire de Cologne et n'a pas vu de mention de résidus plastiques dans les urines de l'Espagnol, a ajouté Jacinto Vidarte.

Jeudi, Contador avait affirmé être victime d'«une contamination alimentaire». Il avait incriminé de la viande de boeuf importée selon lui en France depuis l'Espagne, déclarant en avoir consommé les 20 et 21 juillet, date à laquelle le contrôle avait été effectué. Si le coureur est reconnu coupable de dopage, il risque une suspension de deux ans et la perte de son titre de vainqueur du Tour de France.