Dominique Rollin ne le cache pas, il aurait aimé retenter sa chance au Tour d'Espagne. Mais un nouvel événement s'est ajouté au calendrier, les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal, les 10 et 12 septembre, seules épreuves nord-américaines inscrites au calendrier ProTour, la sanction ultime.

Comme Rollin est l'unique coureur canadien de Cervélo, un fabricant canadien, il va de soi qu'il sera de la partie. Cela signifie qu'il doit faire une croix sur la Vuelta, courue en même temps. «C'est une légère déception», admet-il.

 

Certes, courir devant les siens sera galvanisant, surtout que Rollin aime bien le circuit de Québec, où il a gagné son titre national sur route en 2006. «Je suis vraiment content d'être là, mais côté carrière, ce sont deux courses qui auront lieu au cours des cinq prochaines années, souligne-t-il. J'aurais le temps d'y revenir. Un grand Tour, le plus tôt on peut le faire, le plus on peut en tirer côté expérience, endurance, connaissances, capacité.» Compléter la Vuelta serait aussi façon de faire ses preuves en vue d'une éventuelle sélection pour le Tour de France, dans quelques années.