L'Espagnol Mikel Astarloza, «provisoirement» suspendu par l'Union cycliste internationale (UCI) après avoir été contrôlé positif à l'EPO, s'est déclaré mardi «complètement certain» de son innocence.

«J'ai reçu un appel de l'UCI et j'ai cru que c'était une blague. J'ai été le premier surpris parce que je sais que je n'ai rien fait», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Saint-Sébastien (Pays Basque, nord). «Si j'avais pris quelque chose j'aurais donné une fausse adresse (NDLR aux contrôleurs de l'UCI). Je suis complètement certain de mon innocence».

Astarloza, 29 ans, qui court pour l'équipe Euskaltel, a été «provisoirement» suspendu par l'UCI après avoir été contrôlé positif à l'EPO sur un prélèvement effectué avant le Tour de France.

L'UCI a pris sa décision après avoir été informée le 30 juillet de ce contrôle par un laboratoire de Madrid qui avait effectué un contrôle urinaire inopiné le 26 juin. En cas de confirmation de l'échantillon B, le coureur risque deux ans de suspension.

Astarloza a remporté la 16e étape du dernier Tour de France à Bourg-Saint-Maurice, la plus belle victoire de sa carrière. Il a pris la 11e place au classement général final.