(Eugene) Le Canadien Aaron Brown a fini septième lors du 200 m aux Mondiaux d’athlétisme, jeudi, après avoir inscrit un temps de 20,18 secondes.

« Je suis déçu, mais ça fait partie du sport, n’est-ce pas ? Parfois, les choses ne tournent pas en ta faveur, a indiqué Brown. Tu dois continuer à te battre, à t’entraîner et à trouver quoi faire pour être prêt pour la prochaine occasion. »

L’Américain Noah Lyles a prévalu avec le chrono le plus rapide au monde cette saison, 19,31.

Brown est monté sur le podium à plusieurs reprises sur la scène internationale avec l’équipe canadienne du relais 4x100 mètres, dont aux Jeux de Tokyo, l’été dernier. Il a pris part à plusieurs finales internationales, mais sa médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth en 2018 reste son seul top 3 majeur sur le plan individuel.

« J’ai le relais avec mes gars. J’aime toujours courir pour mon pays avec les gars alors nous verrons si nous pouvons ajouter une autre médaille au total, a affirmé Brown. Je suis cependant très affamé pour une médaille individuelle. »

Le Canadien et champion olympique Andre De Grasse ne participait pas à l’épreuve. Il n’est pas tout à fait remis après avoir contracté la COVID-19, il y a plus ou moins un mois.

De Grasse a été éliminé lors des demi-finales du 100 mètres samedi.

Deuxième derrière De Grasse aux JO de Tokyo, Lyles a battu ses compatriotes Kenny Bednarek (19,77) et Erriyon Knighton (19,80).

Le Canadien Marco Arop a obtenu sa place en finale du 800 m, l’Albertain de 23 ans parcourant la distance en 1,45,12. La finale aura lieu samedi.

« L’objectif était simplement d’atteindre la finale et de bâtir à partir de là », a fait savoir Arop.

Un autre Canadien, Mohammed Ahmed, de St. Catharines, en Ontario, a mérité de prendre part à la finale de samedi au 5000 m. Son chrono de 13:15,17 a été le cinquième plus rapide de la soirée.

Ahmed est monté sur la deuxième marche du podium à Tokyo. Il a établi le rythme à l’avant pendant la majorité de la course, souhaitant éliminer quelques coureurs parmi la vague plus lente avant la sienne.

« Je ne sais pas qui a été éliminé et qui ne l’a pas été, mais il y avait quelques gros noms lors de la vague précédente. J’ai pensé que je pourrais tenter d’en éliminer quelques-uns, a-t-il mentionné. C’est ce que je voulais faire. »

Plus tôt jeudi, Shericka Jackson a donné de brillante façon une autre médaille d’or aux Jamaïcaines. Elle a remporté le 200 m en 21,45 secondes, le deuxième temps le plus rapide de l’histoire.

Jackson a devancé de 36 centièmes Shelly-Ann Fraser-Pryce, gagnante au 100 m dimanche.

La championne en titre Dina Asher-Smith a procuré un autre podium aux Britanniques, finissant troisième en 22,02.

Sur six médailles parmi les épreuves de sprint féminin, cinq sont allées à des Jamaïcaines.

Très rapidement après la victoire de Jackson, Usain Bolt a gazouillé « Superbe », avec deux drapeaux jamaïcains.

L’Américaine Florence Griffith-Joyner détient la marque mondiale, un chrono de 21,34 réussi lors des Jeux olympiques de 1988, à Séoul.

Jackson a mérité l’argent au 100 m ; elle a aussi remporté le bronze au 400 m lors des Mondiaux de 2015 et 2019. Âgée de 28 ans, la Jamaïcaine s’est présentée en Oregon avec le meilleur temps au 200 m cette année, soit 21,55.