Une promiscuité bien avantageuse, comme le souligne Thomas: «On partage les cuisinières, le café, les condiments. On a aussi un pacte lessive contre nourriture! On a ses clés, elle les nôtres. C'est une coopération qui facilite la vie, mais aussi une sécurité émotionnelle. Quand ça ne va pas, tu sais qu'il y a quelqu'un à côté qui se soucie de ton bien-être. La seule loi, c'est de frapper avant d'entrer!»

Une promiscuité bien avantageuse, comme le souligne Thomas: «On partage les cuisinières, le café, les condiments. On a aussi un pacte lessive contre nourriture! On a ses clés, elle les nôtres. C'est une coopération qui facilite la vie, mais aussi une sécurité émotionnelle. Quand ça ne va pas, tu sais qu'il y a quelqu'un à côté qui se soucie de ton bien-être. La seule loi, c'est de frapper avant d'entrer!»

Léa, elle, vient d'un quartier de Québec où la vie était… encore plus communautaire: «J'ai grandi avec ma meilleure amie, la fille de la voisine. Je suis tellement contente d'avoir pu retrouver cette

proximité à Montréal, de pouvoir frapper à la porte voisine spontanément tout en ayant le tact de s'en aller au bon moment.

C'est à la fois rassurant, totalement gratuit et constant. Et puis c'est quand même grâce à Julie que j'ai rencontré Thomas!»

«À Montréal, à part cette expérience, je n'ai jamais rencontré mes voisins, précise cependant ce dernier. Pourtant, c'est formidable pour les relations humaines! En plus, avec la disposition des appartements, tu finis toujours par en savoir beaucoup sur tes voisins. Ça paraît même bizarre de ne pas avoir d'interactions avec eux.» Comme le conclut Léa, «le voisinage, c'est une présence imposée, mais qui peut très facilement se transformer en amitié».

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Cet article est extrait du magazine Styles de vie, août-septembre 2005.