En présence de la mairesse de Drummondville, Francine Ruest-Jutras, le groupe des 14 promoteurs associés, dont le principal porte-parole André Verrier, a donné vendredi dernier le coup d'envoi à ce développement domiciliaire construit sur un terrain d'environ 7 millions de pieds carrés, qui a la particularité d'inclure un marais et des milieux humides que les promoteurs n'auront pas le choix de préserver.

En présence de la mairesse de Drummondville, Francine Ruest-Jutras, le groupe des 14 promoteurs associés, dont le principal porte-parole André Verrier, a donné vendredi dernier le coup d'envoi à ce développement domiciliaire construit sur un terrain d'environ 7 millions de pieds carrés, qui a la particularité d'inclure un marais et des milieux humides que les promoteurs n'auront pas le choix de préserver.

Les pressions exercées par les environnementalistes ont été telles que les promoteurs ont dû apporter certains ajustements de façon à développer, non pas 65 pour cent du site tel qu'initialement prévu, mais bien 55 pour cent. N'empêche qu'au bout du compte, dans sept à dix ans, lorsque tout le développement sera complété, c'est une somme totale de 150 millions $ qui aura été investie pour la construction de 1000 unités d'habitations, comprenant condos, maisons multifamiliales et unifamiliales ainsi que résidences de luxe.

Une étude sur la qualité de la «forêt», réalisée par la Société sylvicole Arthabaska Drummond, et une autre portant sur la faune et la flore, exécutée par la firme Proformen, ont été nécessaires afin de rassurer les autorités municipales et le ministère de l'Environnement qui a mis récemment en place une nouvelle réglementation du développement durable. Le gouvernement québécois a ainsi enregistré des servitudes de protection perpétuelle, ce qui, selon le promoteur, est une première au Québec.

«Pour la première phase, a fait savoir M. Verrier, environ 70 pour cent des 105 terrains sont déjà réservés et des constructions débuteront bientôt. Il semble que toutes les interventions et discussions autour du projet ont créé un engouement pour ce secteur. Nous sommes à préparer les plans et devis pour la phase II».

Croissance continue

Aux yeux de la mairesse drummondvilloise, le développement résidentiel Le Quartier vient répondre au besoin toujours croissant dans la région. «Il y a de nombreuses discussions portant sur la protection des milieux humides et la résultante en est que tous sont satisfaits aujourd'hui.»

«Nous nous réjouissons de l'ajout de cette offre résidentielle car Drummondville connaît une croissance continue de sa démographie et rien n'indique que cela va s'arrêter», a-t-elle fait remarquer.

Selon Mme Ruest-Jutras, la réfection du boulevard Saint-Charles, une condition comprise dans le protocole de regroupement de la municipalité de Saint-Charles avec Drummondville, a commencé de façon à permettre l'arrimage des travaux.

«C'était une condition que nous devions remplir en 2005. Après consultations avec nos services juridiques et techniques, nous avons décidé d'entamer les travaux de réfection du boulevard dont les coûts s'élèveront à 477 000 $. Ainsi, le boulevard sera prêt pour le début du Mondial des cultures au mois de juillet.»