Les rosiers Cédrika Provencher sont maintenant disponibles dans certaines quincailleries de la Mauricie. Mais ceux qui n'ont pas réservé leur rosier devront le faire au plus vite puisque déjà 1800 sur 2000 sont vendus.

Les rosiers Cédrika Provencher sont maintenant disponibles dans certaines quincailleries de la Mauricie. Mais ceux qui n'ont pas réservé leur rosier devront le faire au plus vite puisque déjà 1800 sur 2000 sont vendus.

«On est débordé», lance  Éloïse Gagnon, agronome conseillère en produits horticoles à la Coop Fédérée.

 Quelque 1000 autres rosiers s'ajouteront aux 2000 déjà sur les tablettes la semaine prochaine. «On va en vendre facilement 3000», assure Mme Gagnon. Après, il faudra attendre à l'année prochaine pour s'en procurer. «Le producteur n'en a plus du tout. La demande a été trop forte», explique l'agronome.

Les bénévoles qui s'impliquent dans ce projet depuis trois mois sont très heureuses d'assister à l'aboutissement de leurs efforts. «C'est un moyen pour nous que les gens n'oublient pas Cédrika.

 À travers tout ça, c'est symbolique aussi pour les autres enfants disparus. Pour les gens, en plus d'avoir un beau rosier dans leur cour, ils nous aident à retrouver la petite», souligne Claire Lefebvre, une bénévole.

Tous les profits, soit 10$ par rosier, sont remis au fonds dédié aux recherches de Cédrika. «Ça nous permet de continuer les recherches sans constamment se soucier de chacun des sous qu'on leur consacre. À certaines occasions où on voulait vérifier des informations, on a été relativement embêté à cause d'un manque de sous», a dit Henri Provencher, le grand-père de Cédrika.

 La famille est évidemment très touchée par cette initiative, notamment par la façon dont les gens ont répondu au projet. «C'est impressionnant de voir tous les rosiers qui sont déjà vendus. Les gens embarquent beaucoup. C'est très généreux de leur part», souligne Martin Provencher, le père de Cédrika.