Contrairement aux annuelles, aux vivaces et aux arbustes, on ne s'occupe guère de nos arbres. Ils sont rarement, sinon jamais fertilisés, leurs besoins en eau sont rarement satisfaits, et on néglige souvent leur tronc qui est soumis à la torture de la tondeuse ou du coupe-bordure. Bref, un arbre doit pousser tout seul, être beau et se faire oublier. Mais voilà, comme nous, ils leur arrivent d'éprouver quelques malaises. Et là, c'est la panique!

Contrairement aux annuelles, aux vivaces et aux arbustes, on ne s'occupe guère de nos arbres. Ils sont rarement, sinon jamais fertilisés, leurs besoins en eau sont rarement satisfaits, et on néglige souvent leur tronc qui est soumis à la torture de la tondeuse ou du coupe-bordure. Bref, un arbre doit pousser tout seul, être beau et se faire oublier. Mais voilà, comme nous, ils leur arrivent d'éprouver quelques malaises. Et là, c'est la panique!

 Et Dieu sait si le sujet est complexe! Non seulement les symptômes sont-ils innombrables, mais l'expertise est plutôt rare dans ce domaine, sauf dans les grandes pépinières de production d'arbres qui, elles, font rarement affaire avec le public.

Rien n'est simple dans ce domaine. Même une fois le remède connu, il n'est pas toujours facile de l'appliquer. Comment, par exemple, traiter un arbre qui atteint 10 ou 20 mètres de hauteur? Mission impossible la plupart du temps. Même les pesticides systémiques absorbés par les racines ne se rendront pas à une telle hauteur.

Claude Gélinas, agronome-conseil de Varennes est spécialisé dans les maladies des arbres. Son site Internet, qu'on peut consulter gratuitement (www.phyto.qc.ca), présente une foule d'affections (avec photos) et suggère des remèdes appropriés.

M. Gélinas insiste: «Les insecticides, biologiques ou pas, ne font que régler un problème ponctuel. Il vaut toujours mieux entretenir nos arbres de façon préventive. S'ils sont en excellente santé, ils seront beaucoup moins sujets aux maladies.» Un bon entretien, cela veut dire une irrigation régulière et une fertilisation annuelle, habituellement en fin de saison, avec un engrais granulaire ou en bâton, enfoui dans des trous à 20 cm de profondeur, selon les spécifications des fabricants. Ces fertilisants spécifiques pour les arbres sont vendus partout. Par irrigation, on entend un pouce d'eau par semaine dès que le temps sec se manifeste. Pas après un mois de canicule... quand les feuilles commencent à brunir ou à tomber.