Voilà la poire asiatique, Pyrus pyrofolia, de son nom scientifique. L'arbre est cultivé depuis la nuit des temps en Chine et au Japon. On parle d'au moins 3000 ans. Ses feuilles sont vert foncé, très luisantes. L'espèce d'origine produit de petits fruits durs, de couleur brune tachetée de blanc.

Voilà la poire asiatique, Pyrus pyrofolia, de son nom scientifique. L'arbre est cultivé depuis la nuit des temps en Chine et au Japon. On parle d'au moins 3000 ans. Ses feuilles sont vert foncé, très luisantes. L'espèce d'origine produit de petits fruits durs, de couleur brune tachetée de blanc.

Au cours des dernières décennies, les Japonais ont créé plusieurs hybrides complexes produisant des fruits de belle taille qui se sont taillé une place intéressante à l'étal de nos épiceries. C'est pourquoi on les appelle parfois poires japonaises. Elles portent aussi le nom de pomme-poire, car elles ont un peu la forme d'une pomme. Par contre, les cultivars d'origine chinoise donnent des fruits dont l'allure se rapproche beaucoup plus de celle de la poire.

Aujourd'hui, on en compte des centaines de cultivars dont le feuillage de plusieurs variétés passe du vert à l'orange, au rouge ou encore au pourpre, au cours des automnes nordiques.

Importé par les immigrants asiatiques, ce poirier a fait son entrée en Amérique du Nord au début des années 1800 et il est maintenant cultivé sur une grande échelle dans plusieurs États (Californie, Oregon, Washington). Mais il reste encore méconnu des amateurs de jardinage. À plus forte raison au Québec. Pourtant, la poire asiatique pousse sans peine chez nous dans les zones climatiques 4 et 5.

Même si l'arbre se couvre de fleurs au printemps, il faut limiter sa production en ne conservant qu'un fruit par bouquet floral, de cinq à six fruits par branche, pour qu'ils atteignent un volume adéquat.

La poire asiatique mûrit sur l'arbre et peut même y rester jusqu'à un mois après avoir atteint sa maturité tout en conservant ses propriétés gustatives. Contrairement à plusieurs autres variétés de poires, elle se conserve facilement quelques semaines au frigo et certaines variétés peuvent rester en bon état durant trois ou quatre mois.

L'arbre commence habituellement à donner ses premiers fruits deux ans après la plantation, parfois au cours de la première année. Il se contente d'un sol ordinaire, bien drainé auquel on ajoute du compost chaque année en guise de fertilisant. On le taille au printemps en conservant sa forme élancée, mais en éliminant tous les drageons souvent fort nombreux comme dans tous les poiriers.