> Les brûleurs en «inox», après avoir supplanté la pierre de lave, sont en péril appréhendé. Car l'infrarouge gagne du terrain. À l'origine, le charbon de bois a régné. Il a cédé la place à la pierre volcanique qui a baissé pavillon devant l'inox qui, à son tour, s'apprête à lancer la serviette. Le brûleur à l'infrarouge - hormis celui du tournebroche - le talonne. Depuis un an, le fabricant de barbecues de choix Napoléon l'introduit dans ses appareils.

> Les brûleurs en «inox», après avoir supplanté la pierre de lave, sont en péril appréhendé. Car l'infrarouge gagne du terrain. À l'origine, le charbon de bois a régné. Il a cédé la place à la pierre volcanique qui a baissé pavillon devant l'inox qui, à son tour, s'apprête à lancer la serviette. Le brûleur à l'infrarouge - hormis celui du tournebroche - le talonne. Depuis un an, le fabricant de barbecues de choix Napoléon l'introduit dans ses appareils.

Un jet de flamme chauffe une pierre de céramique criblée de petits trous. La chaleur saisit la pièce de viande sur-le-champ, lui conserve ses jus et attributs gustatifs tout en la cuisant de façon directe, ultrarapide et homogène. «Alors qu'un brûleur régulier commande, en temps normal, 20 minutes de préchauffage et 10 minutes de cuisson, l'infrarouge n'a besoin que de quatre et une minute respectivement», s'étonne encore Claude-André Poulin de chez Giroux Maçonnex.

Barbecue portatif

> En bateau, en caravane motorisée ou en camping, on ne peut apporter son gros barbecue au propane. D'un autre côté, quand on habite un logement en copropriété ou locatif, on le trouve souvent encombrant, sinon inesthétique sur le balcon. Or, le fabricant Napoléon a conçu un «portatif» en acier inoxydable et à brûleur à l'infrarouge, bien qu'il y ait une version brûleur standard. Sa surface de cuisson est de 215 po ca. Il dispose de pattes métalliques. À moins qu'on ne le fixe sur poteau ou sur le rail d'un bateau. On quitte la ville en fin de semaine, on le met simplement dans l'auto. Il est assez léger et équipé d'une poignée à la façon d'une valise. Puissance calorifique : jusqu'à 14 000 BTU. Prix : moins de 500 $. Chez les détaillants de barbecues Napoléon.

Excellente cuisson pour moins de BTU

> «Le nombre de BTU n'est plus un indicateur absolu d'efficacité de cuisson des brûleurs», plaide Jacques Linteau de la Quincaillerie Durand. Il peut être moindre et faire aussi bien. Peut-être même mieux. En fait, si le caisson est étanche, le couvercle à paroi double, les brûleurs implantés avec une précision d'ingénierie, la grille en fonte émaillée judicieusement formée, ou en acier inoxydable d'un bon diamètre et alternant avec des barres de céramique, l'appel de gaz sera moins grand et la cuisson aussi mordante.

Mieux qu'il y a 25 ans, au même prix

> Bien qu'ils soient vendus au même prix ou presque, les poêles barbecues de base sont plus performants que leurs «ancêtres». À 300 $ et moins, on peut s'offrir un joli barbecue sur roulettes, habillé de matières plastiques et métalliques séduisantes qui, du coup, cachent la bouteille de propane, équipé enfin de tablettes latérales pliables pour un rangement plus facile. Sans compter des brûleurs plus performants, des grilles mieux conçues pour concentrer et retenir la chaleur, et des caissons plus étanches.

M. Jacques Linteau de la quincaillerie Durand se souvient des poêles au charbon de bois ou à pierre de lave d'il y a 15, 20 ou 25 ans. Ils étaient à ossature d'acier noir à claire-voie, tandis que le réservoir de propane, avec ses traînées de corrosion, était apparent. Les tablettes latérales, elles, étaient en bois. Quant aux brûleurs, ils étaient corrects. Le progrès allait les améliorer. Une fois la cuisson effectuée, actuellement comme autrefois, on s'en va bavarder plus loin.

Financement

> Chez les détaillants, il arrive qu'on propose l'achat d'un barbecue, même à prix abordable, avec financement sur quelques mois. Lorsque leurs prix se chiffrent à quelques milliers de dollars, on propose, par exemple, des programmes de paiement en 36 versements, intérêts en sus. «C'est l'institution financière qui nous paie. Le client la rembourse», confie un détaillant.

Pièces détachées

> On peut acheter son barbecue en boîtes et en pièces détachées. Ce, à prix moindre qu'un poêle complet. Pour peu qu'on veuille les intégrer dans un «meuble» personnalisé. Il sera en bois, mais de préférence en maçonnerie. Les brûleurs seront ici, le réchaud plus loin, le plateau à condiment ou la plaque de cuisson ailleurs. Dans ce cas, la qualité est incontournable. Comme toujours, c'est un technicien qualifié qui fera les raccordements.

Les pieds dans la neige

> Au prix que vaut un barbecue de choix dans un environnement conçu par un paysagiste dans la cour, pourquoi ne pas s'en servir à longueur d'année ? On peut avancer ou prolonger la saison au moyen de chauffe-patio et un bon polar, mais de là à aller patauger dans la neige pour aller frissonner dans le fond de la cour, non merci ! dit Alain Lorange, architecte paysagiste de Québec. L'hiver, il faut donc couvrir l'appareillage de housses et faire mettre la «ligne» de propane hors service.

Tout un train d'équipements

> De nos jours, la cour est occupée d'un train d'équipements et d'accessoires pour varier nos activités ou simplement pour le plaisir de vivre. Outre le barbecue et les meubles de jardins, on trouve le spa tout près de la maison. Plus loin, la piscine, une pergola ou un kiosque. Ici, un foyer au gaz à deux faces et à fausses bûches de céramique. Là un petit feu de sol au propane (genre Patioflame) bordé de pierres autour duquel on se tient, le soir, quand il fait frisquet. «Car regagner la maison, à 19 h 30 parce qu'on frissonne est frustrant», considère Claude-André Poulin de chez Giroux Maçonnex.