«Il semblait peu farouche et je l'ai vu manger quelques brindilles en bordure du cours d'eau, écrit-il. J'ai souvent observé cet oiseau dans les marais du New Jersey. Est-il possible qu'il ait pu voler jusqu'ici? Survivra-t-il?»

«Il semblait peu farouche et je l'ai vu manger quelques brindilles en bordure du cours d'eau, écrit-il. J'ai souvent observé cet oiseau dans les marais du New Jersey. Est-il possible qu'il ait pu voler jusqu'ici? Survivra-t-il?»

On compte plusieurs milliers de cygnes tuberculés vivant à l'état sauvage, notamment en Nouvelle-Angleterre, et ces oiseaux passent l'hiver sur la côte atlantique. Si le spécimen observé à Henryville ne s'est pas échappé de captivité (ce cygne est prisé des collectionneurs), il y a de bonnes chances qu'il s'agisse d'un égaré venu de l'Atlantique ou encore du lac Ontario, où plusieurs vivent aussi en permanence.

Ce grand palmipède est signalé à quelques reprises chaque année au Québec. L'hiver dernier, l'un d'entre eux avait passé une longue période à Noyan, sur le Richelieu.