Après les Mosaïcultures, voici donc International Flora 2006. «Il s'agit d'un festival du jardin domestique ou du jardin résidentiel», explique la directrice artistique de l'exposition, Raquel Penalosa, une architecte paysagiste qui a été associée intimement aux Mosaïcultures internationales de Montréal. «On parle de cinq hectares d'aménagements, des jardins créés dans une optique de développement durable où les matériaux, les fertilisants ou même les méthodes d'arrosage seront méticuleusement choisis afin de respecter cet objectif.»

Après les Mosaïcultures, voici donc International Flora 2006. «Il s'agit d'un festival du jardin domestique ou du jardin résidentiel», explique la directrice artistique de l'exposition, Raquel Penalosa, une architecte paysagiste qui a été associée intimement aux Mosaïcultures internationales de Montréal. «On parle de cinq hectares d'aménagements, des jardins créés dans une optique de développement durable où les matériaux, les fertilisants ou même les méthodes d'arrosage seront méticuleusement choisis afin de respecter cet objectif.»

L'exposition présentera 10 jardins vedettes dont la moitié sera conçue par des designers étrangers qui exploreront de nouvelles avenues, toutes réalisables en climat québécois. On pourra aussi y découvrir des aménagements paysagers pour toiture, des jardins d'eau, de ville, de terrain limitrophe à un trottoir ou encore des jardins avant-gardistes où la musique, la sculpture et des matériaux inusités seront mis en valeur.

Les concepteurs ou leurs représentants seront sur place pour expliquer leur démarche aux visiteurs qui pourront également acheter des plants. Une place de rassemblement est aussi pour la tenue de conférences et d'ateliers, ainsi que des lieux de restauration qui, précise-t-on, ne serviront que de la bouffe santé.

«C'est la première exposition du genre au Québec, insiste Mme Penasola. Par exemple, l'Exposition internationale des jardins de Métis présente des aménagements conceptuels, des jardins exploratoires qui ne peuvent se réaliser couramment. Notre thème, la passion des jardins, se veut accessible à tous.»

350 000 visiteurs

Financée à hauteur de 9 millions par les gouvernements fédéral et provincial, la Ville de Montréal et plusieurs partenaires privés, l'organisation à but non lucratif International Flora Montréal vise à faire de cette exposition un événement permanent. Un contrat d'utilisation de l'emplacement d'une durée de cinq ans a d'ailleurs été signé avec les autorités du Vieux-Port.

Les jardins doivent ouvrir leurs portes du 16 juin au 9 octobre et les organisateurs comptent accueillir au moins 350 000 visiteurs. Une estimation plutôt conservatrice, selon eux, puisque les trois expositions des Mosaïcultures internationales de Montréal (2000, 2001 et 2003) ont attiré chacune plus de 700 000 personnes. Et 97% des visiteurs des Mosaïcultures ont dit, lors d'un sondage, qu'ils reviendraient volontiers dans le Vieux-Port voir une autre exposition horticole.

Le prix d'entrée sera de 12,50$, mais on pourra aussi se procurer un billet familial à 30$ et un passeport saisonnier au même prix. L'accès principal sera situé rue McGill (comme c'était le cas pour les Mosaïcultures). Les portes seront ouvertes de 10 à 18h. Curieusement, l'exposition International Flora 2006 est encore peu connue. En préparation depuis mars dernier, le projet n'a pas eu d'écho dans les médias québécois à venir jusqu'à maintenant.

Paradoxalement la publicité est déjà commencée dans certains médias étrangers notamment aux États-Unis. Mme Penalosa explique que par un malheureux hasard, le point de presse organisé pour annoncer l'exposition a eu lieu la journée même de la publication du rapport préliminaire du juge Gommery sur le scandale des commandites. «Même si le 16 juin n'est pas loin, nous serons prêts pour l'ouverture, assure-t-elle. Dès le début de la saison, nous présenterons de

beaux jardins qui évolueront pendant tout l'été. Notre projet a soulevé l'enthousiasme chez les paysagistes avec le résultat que nous plus de jardins que prévu.»

Par ailleurs, les autorités du Vieux-Port négocient actuellement avec la Fédération canadienne de la faune afin d'aménager les autres espaces verts de l'endroit, platebandes et parcelles de gazon, pour y intégrer des plantes indigènes décoratives, un autre projet de développement durable.