L'Association ornithologique tchèque signale en effet que plusieurs personnes ont détruit des nids d'oiseaux pour éviter que leurs locataires n'y reviennent au printemps prochain.

L'Association ornithologique tchèque signale en effet que plusieurs personnes ont détruit des nids d'oiseaux pour éviter que leurs locataires n'y reviennent au printemps prochain.

Une mesure qui pourrait nuire considérablement à certaines espèces en difficulté, fait valoir l'Association. Il semble que les nids d'hirondelles soient particulièrement visés. Dans le cas de l'hirondelle rustique, par exemple, plusieurs producteurs agricoles ont disposé des filets sur les fenêtres des granges afin d'empêcher les oiseaux de pénétrer dans les bâtiments. Signalons qu'en Europe, l'hirondelle des fenêtres, comme son nom l'indique, est une autre espèce très familière de l'homme.

Jusqu'à maintenant, ce sont surtout les palmipèdes comme les canards, les oies et les cygnes qui sont parfois porteurs du virus mortel de la grippe aviaire et qui l'ont transmis aux oiseaux domestiques. Par contre, tous les oiseaux peuvent contracter la maladie, estiment les scientifiques. Jusqu'à maintenant, on a découvert le virus chez un héron en Roumanie (l'espèce n'a pas été identifiée), et il a provoqué la mort d'un perroquet durant une période de quarantaine en Angleterre.

C'est par contact direct avec la volaille que les victimes humaines ont contracté le virus H5N1.

Par ailleurs, il faudra attendre encore deux ou trois semaines afin de savoir si ce fameux virus a atteint les 28 canards colverts du lac Saint-Pierre chez lesquels on a découvert la protéine H5. Au cours d'une conférence de presse, lundi dernier, les autorités de la santé publique ont indiqué qu'il fallait procéder à des cultures de virus pour savoir si la maléfique protéine N1 infectait ces oiseaux, qui n'avaient aucun signe de maladie lors de leur capture.

D'autre part, on ne signale aucune souche H7 dans les prélèvements réalisés sur 4800 canards, au pays, dans le cadre de ces travaux de dépistage.

Rappelons que le virus H7N7 a causé la mort d'un vétérinaire aux Pays-Bas, et que H7N3 a entraîné l'élimination d'environ 15 millions de volailles, l'an dernier, en Colombie-Britannique. Plusieurs travailleurs agricoles avaient alors souffert d'infections bénignes aux yeux.