Pas de merle! Il est parti manger? Peut-être? Une heure plus tard, toujours pas de merle! Et c'est comme ça le reste de la journée. Il est parti!

Pas de merle! Il est parti manger? Peut-être? Une heure plus tard, toujours pas de merle! Et c'est comme ça le reste de la journée. Il est parti!

Dans le fond du nid, reste deux oeufs! Deux beaux oeufs turquoises! Intacts! Pas correct vous me direz, un oiseau n'abandonne pas ses oeufs comme ça!

Eh bien, mettez-vous à sa place! Est-ce que c'est une vie, ça, de passer deux mois dans la gouttière d'une descente de cave à couver une douzaine d'oeufs.

Ceux qui pensent que les gens qui ont une vie misérable font une vie de chien, se trompent drôlement! Moi, maintenant, je vais dire qu'ils font une vie de merle. Partir du Sud au printemps pour venir passer l'été au Nord et ne rien voir d'autre qu'une gouttière sur laquelle luit un soleil de plomb ou sur laquelle il pleut averse, ce n'est vraiment pas drôle!

L'aventure de mon merle d'Amérique a commencé en juin avec la construction d'un nid et la ponte de quatre oeufs qu'il s'est fait voler par je ne sais qui après une dizaine de jours.

Elle s'est poursuivie avec la ponte de trois autres oeufs qui n'ont jamais éclos et enfin, en juillet, la ponte de cinq nouveaux oeufs. Dans ce dernier effort pour élever une famille, durant les premiers jours, il a couvé les cinq oeufs à la fois. Ensuite, il a scindé le nid en deux pour ne couver que trois oeufs et en oubliant les deux autres. Quelques jours plus tard, il a délaissé les trois oeufs pour recommencer à couver les deux autres. Enfin, durant quelques jours, il couvait en alternance. De quoi rendre dingue!

Dans la dernière semaine, les trois oeufs avaient disparu et il ne couvait que les deux qui restaient et ça, jusqu'à l'abandon.

Que s'est-il passé? Je ne sais pas, mais une chose est certaine, mon merle a passé un été de fou et moi qui rêvais de faire en photo toute l'évolution de la couvée, de l'éclosion jusqu'au moment où les petits quitteraient le nid, j'ai le bec à l'eau. Peut-être l'année prochaine?

Les chauves-souris

«Je suis infesté de chauves-souris et je cherche le moyen de m'en débarrasser», m'écrit Roger Mainguy dans un courriel. Les bestioles en question se servent du grenier de M. Mainguy comme dortoir le jour pour se reposer de leur chasse nocturne. Tout ça n'est pas très agréa-ble, surtout que ça laisse des traces.

On peut donner la forme que l'on veut à nos dortoirs à chauves-souris.

Les chauves-souris sont de petits mammifères très utiles et c'est pour cette raison qu'on ne doit pas les détruire pour s'en débarrasser. Je ne sais pas si vous savez, mais ce petit animal mange son poids en insectes chaque nuit, de là sa grande importance.

La première chose à faire si votre grenier est infesté de chauves-souris, c'est de repérer l'endroit par où elles y ont accès, d'attendre qu'elles soient toutes sorties la nuit et d'obstruer ce trou. Comme ça, à leur retour de la chasse, elles seront prisonnières à l'extérieur.

Nécessairement, si on fait ça, elles iront se loger ailleurs et c'est pour ça qu'en même temps que vous les empêchez d'entrer dans votre grenier, vous devriez construire des dortoirs à chauves-souris que vous accrocherez dans des arbres ou des poteaux sur votre terrain. Vous verrez, elles s'y installeront facilement!

C'est une méthode éprouvée. Mon voisin avait ce problème-là l'an dernier et après avoir fermé l'accès à son grenier et avoir installé ses dortoirs, il a réglé son problème. Comme ça, les chauve-souris sont indemnes et continuent à faire leur travail de destructrices d'insectes.

Il y a une mise en garde qu'il faut faire, si jamais vous avez à manipuler une chauves-souris; il faut absolument mettre des gants. Ce petit animal peut être porteur de la rage et cette maladie se transmet facilement aux humains.

Pour trouver des plans de dortoirs à chauves-souris, c'est simple, il y en a dans Internet. On cherche «chauve-souris» ou «bat house design».