C'est Suzanne Puech, propriétaire du magnifique Jardin des curiosités, à Saint-Ours, sur le bord du Richelieu, qui a testé la recette l'hiver dernier dans sa serre. La solution est de neuf parties d'eau et d'une partie de lait. À deux reprises, elle a vaporisé ses plantes qui étaient déjà affectées par la maladie et le champignon a disparu.

C'est Suzanne Puech, propriétaire du magnifique Jardin des curiosités, à Saint-Ours, sur le bord du Richelieu, qui a testé la recette l'hiver dernier dans sa serre. La solution est de neuf parties d'eau et d'une partie de lait. À deux reprises, elle a vaporisé ses plantes qui étaient déjà affectées par la maladie et le champignon a disparu.

Dans le passé, elle devait utiliser des fongicides plusieurs fois pour en arriver au même résultat. Vers la fin juin, Mme Puech a décidé d'appliquer le même traitement, mais, cette fois, à des fins préventives, et pour des vivaces comme les phloxs, les monardes, les hélénies, ou encore les chèvrefeuilles, pour ne nommer que celles-là.

Tout récemment, lors d'un forum de discussion horticole sur Internet, Mme Puech est entrée en contact avec une jardinière de Provence qui utilisait le lait comme fongicide depuis des années. Sa recette: une solution d'une partie de lait pour trois parties d'eau, seulement quand la plante commence à être affectée par le blanc. Si le champignon ne disparaît pas au bout de trois ou quatre jours, elle recommence le traitement.

Habituellement, deux traitements suffisent à enrayer l'oïdium et les plants traités semblent développer une immunité naturelle à la maladie au cours des années qui suivent. Une méthode naturellle, facile et peu coûteuse.