Personne n'y avait encore pensé. «Un jour j'étais assise dans mon jardin à la ville et je méditais sur la suite de ma vie», raconte Nicole Bélanger, qui pendant 10 ans a vendu du temps publicitaire sur un réseau de télévision national. «Je voulais sortir des grands édifices, me rebrancher avec le côté naturel de la vie.»

Personne n'y avait encore pensé. «Un jour j'étais assise dans mon jardin à la ville et je méditais sur la suite de ma vie», raconte Nicole Bélanger, qui pendant 10 ans a vendu du temps publicitaire sur un réseau de télévision national. «Je voulais sortir des grands édifices, me rebrancher avec le côté naturel de la vie.»

Tous les arbres, même les plus modestes, sont dignes de recevoir une parure.

Dans son jardin de Mont-Royal donc, un jour, on la surprend véritablement absorbée par la beauté de son érable. L'arbre, son feuillage superbe, ses branches grises. Une présence vivante et quasi mystique. «Je me suis dit que ce serait beau de mettre quelque chose sur ses belles branches.»

L'artiste peint depuis longtemps et avait déjà travaillé le vitrail. Familière avec les jeux de lumière, le travail manuel, la recherche esthétique. Familière aussi avec les esprits du jardin et ceux de la forêt. «Lorsqu'on se promène dans la forêt, on ressent une sorte de bien-être.»

D'autres éléments ont joué dans son processus de création: «J'ai depuis longtemps une grande affection pour les arbres, leur profondeur dans la terre-mère, leur beauté dans l'univers. J'aime le cuivre aussi pour ses vertus anciennes, vieilles comme le monde, pour sa chaude couleur ambrée qui dégage une énergie si particulière.»

Elle a donc poursuivi sa recherche de couleurs et de formes, convaincue que si on produit quelque chose avec ses mains, avec amour, qu'on le donne à quelqu'un, l'énergie est transférée.

Une fois le cuivre techniquement bien apprivoisé, les colliers et les bracelets à mettre au cou et aux poignets des arbres, se sont enjolivés de perles, de bagues, de billes. Chacune a une signification qui lui est propre. Chacune assurant la protection de la maison et du jardin, en attirant fées et autres gnomes.

Le cuivre se patine avec le temps. Le collier peut vivre dans l'arbre pendant les quatre saisons. «Il faut prendre le temps avant de décider où l'installer et ne plus y toucher.» Comme s'il faisait désormais partie intégrante de l'arbre.

«Ce n'est ni agressif ni trop présent. Mais quand l'oeil accroche à la lumière qui s'en dégage, selon l'heure du jour, on peut mieux relaxer et méditer.»

________________

Sur Internet: www.nickadoo.ca