Le 43e salon de Montréal, qui aura lieu de vendredi au 23 janvier, accueille cette année la très grande majorité des marques automobiles. Avec 39 avant-premières et sans aucune absence notoire. Même les dernières versions de la Volt et de la Leaf sont présentes.

Comme monvolant.ca l'a révélé mercredi dernier, GM apporte à Montréal un modèle de préproduction de la Chevrolet Volt, fidèle à «99%» au produit final qui sera offert l'été prochain. Elle sera au palais des Congrès en compagnie, entre autres, de la Nissan Leaf, autre véhicule très attendu cette année.

Le directeur général du Salon international de l'auto de Montréal (SIAM) assure que les constructeurs ont cette année fait un effort en matière de participation et de présentation. On sera loin des parterres minimalistes que l'on a pu voir il y a deux ans, notamment du côté de Chrysler. Comme quoi les temps ne sont plus aussi durs. «Tout le monde est présent et la participation physique des constructeurs est en hausse», se félicite Denis Dessureault.

Comparativement aux présentations précédentes, le nombre de dévoilements cette année se maintient aux alentours de 35 à 40 modèles pour un nombre sensiblement équivalent de prototypes (six) et seulement deux premières nord-américaines comme c'est généralement le cas dans la métropole montréalaise. On retiendra au passage que 41 marques seront représentées au Palais des congrès. Manqueront essentiellement à l'appel Tesla et BYD (voir Maybach) présentes à Detroit durant la même période.

Les voitures de luxe et exotiques seront mieux représentées au Palais des congrès qu'au Cobo Center, puisqu'on en retrouvera pas moins de 32 sous les bannières Aston Martin, Bentley, Ferrari, Lamborghini, Lotus, Maserati, Porsche et Rolls-Royce, qui revient sur le marché québécois. Tout ce beau monde a été déplacé cette année du septième au cinquième étage. «On est chanceux de pouvoir présenter tous ces véhicules exotiques, tous les salons n'en ont pas autant», souligne M. Dessureault. Mais qui dit voiture de luxe dit «pas touche». Le visiteur ne peut s'asseoir dans ces modèles. Constructeurs, concessionnaires et organisateurs veillent au grain.

Les attractions sont moindres que l'an dernier. Pas d'expositions particulières comme celles consacrées aux voitures québécoises, aux collections privées ou aux plus petits véhicules du monde. La «zone performance», au niveau 7, sera l'attraction de cette année avec une quarantaine de voitures transformées et de bolides de course.

Essor des véhicules hybrides et apparition sur le marché des premières voitures 100% électriques obligent, le volet environnemental «En route vert l'avenir» s'est adapté en s'orientant vers les dernières technologies à disposition et les infrastructures de recharge, «pour éclairer les gens et les aider à prendre une décision». L'ampleur de ce volet est appelé à diminuer, si ce n'est à se déplacer le jour où les véhicules électriques auront pleinement investi le plancher.

Pour la troisième année, les essais routiers sont au programme. Cette année, Suzuki permet aux visiteurs de faire l'essai de sa nouvelle Kizashi, dont une douzaine d'exemplaires seront mis à leur disposition. Rappelons que les personnes intéressées emprunteront les rues avoisinant le Palais des congrès et pourront ainsi juger cette berline.

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